Je ne sais pas si c’est la même chose pour vous : je n’ai jamais eu une telle soif de Noël !
Pourtant, c’est décourageant, nous allons de consignes en restrictions et d’avertissements en menaces, qu’allons nous faire pour vivre Noël, pour y entrer ?
Il faut je crois nous y engouffrer tout entiers. Ce n’est plus ici ou là qu’il faut adorer mais en Esprit et en Vérité. Plus le chemin se rétrécit, plus les contraintes se multiplient, plus la vie va jaillir, puissante et claire. Noël, ce n’est pas les lampions dans les rues ni les vitrines des magasins, ce sont les commerçants eux-mêmes qui luttent pour vivre et le besoin d’électricité pour y voir dans le noir : le réel est plus fort que l’illusion, et c’est là que Dieu descend.
Ce besoin de fête qui anime les enfants doit être notre boussole, il exige de nous la joie, rien de moins, cette nuit là.
La joie de Marie qui vient d’accoucher, loin de chez elle, loin des siens, dans un abri fait pour les bêtes, cette joie, c’est son enfant tout juste né qui hurle à la vie puis s’abandonne tout entier à elle, de tout son poids de tendresse confiante, il est l’exigence absolue de la joie.
Personne jamais ne la lui enlèvera, pas même le Golgotha !
Et nous ? Mettre au monde le Christ cette nuit là, telle devra être notre joie à tous !
Vivement Noël !
Laisser un commentaire