Dimanche du Bon pasteur

Visitation sur Boëme

Publié le 4 mai 2020

Le dimanche du bon pasteur appelé aussi dimanche des vocations nous introduit dans l’amour que Dieu a pour chacun d’entre nous. C’est bien encore le temps de Pâques où Dieu a manifesté cet amour par le sacrifice de son fils unique sur la croix. L’ Eglise tout entière qui est consciente de cet amour se tourne vers Dieu le vrai berger de l’humanité pour le prier : « Que ton peuple, répondant à tes appels, devienne lumière des nations et parvienne, malgré sa faiblesse, là où son Pasteur est entré victorieux ». Cette prière nous parle implicitement du Christ qui est ressuscité d’entre les morts et qui veut entrainer avec lui toute l’humanité. C’est lui le vrai pasteur qui donne sa vie pour ses brebis. 
Dans ce texte de l’évangile, Jésus se présente comme le bon pasteur et comme la porte des brebis. Il veut faire comprendre aux pharisiens qui l’écoutent sa vraie mission, et en même temps leur dire qu’ils sont passés à côté de la vraie mission que Dieu attendait d’eux. Il a été introduit par Jean-Baptiste le précurseur qui a joué le rôle de portier : « Voici l’agneau de Dieu qui enlève le péché du monde ». A la différence des pharisiens et de tous les pseudos messies de son époque, Jésus est celui-là qui va prendre la tête du troupeau et accepter de donner sa vie pour ses brebis. Sa relation avec celles-ci est pleine d’amour et d’intimité. Il dira lui-même : « Je connais mes brebis et mes brebis me connaissent ». Il les appelle chacune par leur nom. Est-ce que nous vivons encore cette intimité avec le Seigneur ? Est-ce que nous reconnaissons encore son appel à travers les multiples vocations qui font la richesse de l’ Eglise ? Est-ce que nous répondons à cet amour par une vie de générosité et de sacrifice ?  
Cet évangile nous apprend que Jésus n’est pas seulement le pasteur, mais qu’il est le bon pasteur. Il sait ménager chacune de ses brebis. Pour cela, les brebis écoutent sa voix et le suivent. Comment ressentons-nous aujourd’hui cette bonté de Dieu dans notre vie ? Il faudrait profiter de ce dimanche pour méditer sur la bonté de Dieu à notre égard. Beaucoup ont abandonné les églises parce qu’ils disent ne plus ressentir cette bonté de Dieu. Prions pour eux, surtout en cette épreuve du Coronavirus qui confine et qui prive des familles des frères et sœurs. Le bon pasteur n’abandonne pas ses brebis. Dieu ne nous abandonnera pas. Mais posons-nous aussi la question si nous sommes toujours à l’écoute du maître. En ces temps contemporains, nous clamons notre liberté et nous préférons d’autres guides à Jésus. Laissons-nous guider en ces moments d’épreuves par le Seigneur. Le psaume 23 lu ce dimanche nous rassure : « Quand je marche dans la vallée de l’ombre de la mort, Je ne crains aucun mal, car tu es avec moi : Ta houlette et ton bâton me rassurent. » 
En écoutant cet évangile, prenons conscience que Jésus nous aime personnellement et collectivement. C’est lui qui nous introduit dans cette intimité avec Dieu. Il est la porte. Son nom est le seul nom qui ait été donné aux hommes qui puisse les sauver. Par sa mort et sa résurrection, il a ouvert à chacun d’entre nous des possibilités de bonheur. Il ne se lasse pas d’aller à la recherche de la brebis perdue. En ce dimanche des vocations, apprenons à sortir de nos isolements et de nos fermetures. La mission nous attend. Elle nous presse. Le Christ veut que nous travaillions avec lui à rassembler le troupeau dans cette bergerie du ciel. 
Avec la vierge Marie en ce mois de mai, engageons-nous à la mission. Le Seigneur lui-même nous invitait à prier le Père d’envoyer des ouvriers à sa moisson. Que dans notre prière, nous puissions demander à Dieu de bons bergers toujours disponibles, généreux et fidèles leur mission. Amen.
Jacques Emmanuel NDONG

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