Retours sur la première soirée de l’Avent en Doyenné

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Publié le 2 décembre 2022

Mardi 29 novembre à 20h à la maison diocésaine :

  • Porter les yeux sur une simple feuille, la toucher, la sentir ; lever son regard vers une rangée d’arbres dont les branches n’ont pas encore été totalement dépouillées de leurs feuilles, à travers lesquelles les lumières de la ville diffusent ; marcher dans l’herbe d’un jardin ; entendre le ululement d’une chouette ; écouter les bruits lointains de la ville, témoins des activités humaines ; méditer dans le silence de la nuit… Voilà quelques-uns des sujets d’émerveillement qui nous étaient proposés par Jacques Bonnet lors de cette première soirée de l’Avent pour le doyenné d’Angoulême. Nous avions entendu auparavant quelques extraits commentés de l’encyclique Laudato si’ du Pape François. Certes, une balade en forêt aurait pu procurer des sensations plus fortes, mais, même en restant au cœur de la ville, il est tout à fait possible de louer Dieu pour sa création et pour ce qu’il permet aux hommes de réaliser.

Un feuillet nous permet de continuer cette action de grâce. Notre rencontre s’est terminée avec le Cantique des créatures, de Saint François.

Merci, Jacques, pour nous avoir donné l’occasion de changer notre regard et de célébrer la vie.

JMH

  • S’émerveiller de la création avec Laudato Si’

             Venez, goûtez et voyez.

Nous étions une quarantaine à répondre à l’invitation pour cette première soirée de l’Avent proposée par le Doyenné Grand Angoulême. Guidés par Jacques Bonnet, nous avons vécu une expérience curieuse, à la fois sensorielle et spirituelle.

En s’appuyant sur la pédagogie jésuite, c’est à dire prendre conscience en apprenant à ouvrir les yeux, les oreilles, puis intégrer ces expériences, se laisser toucher par les réalités, pour faire des choix, s’engager et agir, Jacques nous a permis de vivre le premier temps de cette démarche.

            S’arrêter et changer de regard.

Oui, mais comment ? Alors que nous sommes tous bien ensemble au chaud et attendons de savourer  ce qui va nous être donné, comme un bébé expulsé du ventre maternel chaud et sécurisant, nous voici tous envoyés et disséminés dans le froid et la nuit de cette soirée d’automne. Passé le premier choc thermique, dans un coin de nature, dans le jardin, le cloître ou le parc, chacun, dans le silence,  peut s’ouvrir par tous les sens à cette nature et la contempler. Car comme l’écrit François dans Laudato Si’ « La nature est une source constante d’émerveillement…elle est une révélation continue du divin. »

            S’émerveiller, s’ouvrir au don de Dieu.

Finalement le froid n’est pas aussi froid, la nuit pas aussi noire, et nous devenons plus réceptifs pour découvrir la beauté, celle des arbres, des feuilles, des herbes, des gouttes de rosée, « la création comme un don qui surgit de la main ouverte du Père »

Alors comment ne pas louer Dieu !

            Prendre conscience  et reconnaître notre interdépendance avec tous les êtres.

Le doux tapis lumineux des feuilles tombées au sol, ce n’est plus nous qui écrasons la nature, c’est elle qui nous porte. Ce n’est plus nous qui avons le pouvoir, ici c’est le chat de la maison qui vient à nous et nous prodigue de douces caresses alors que nous sommes sur son territoire, il semble qu’il ait pourtant souffert car il garde des cicatrices. Mais nous appréhendons aussi quelle peut être la violence de la pollution lumineuse et sonore de la ville. Et ces mots de Laudato Si’ nous rappellent que « créés par le même Père, nous et tous les êtres de l’univers, sommes unis par des liens invisibles …, une communion sublime qui nous pousse à un respect sacré, tendre et humble. »

            Et après ?

Nous avons initié une démarche, nous ne sommes pas seuls,  Jacques nous a remis un guide qui nous permette de poursuivre ce mouvement, de vivre d’autres expériences, d’autres réflexions jusqu’à l’engagement et le choix d’actions pour construire notre maison commune, un monde toujours plus fraternel.

            Loué sois-tu, mon Seigneur.

Cette expérience  à l’écoute de la nature, nous a donné une certaine empathie pour amorcer un chemin de réconciliation avec elle,  avec nous-même, et d’ouverture toujours plus grande à nos frères humains. Nous avons remis ce moment vécu dans les mains de Dieu avec la prière du cantique des créatures de Saint François d’Assise. « Louez et bénissez mon Seigneur, rendez-lui grâce et servez-Le en toute humilité. »

M.B.

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