Ce dimanche pourrait être appelé, « dimanche du témoignage ».Un climat de témoignage du Ressuscité ressort des textes liturgiques. La finale du passage de l’évangile de ce jour l’atteste en ces termes : « A vous d’en être les témoins » Après le passage d’un être cher de ce monde au ciel, ces proches parents essaient de le faire vivre des plusieurs manières, entre autres, par ses valeurs, son héritage de vie…les apôtres et les disciples ont fait l’expérience de la mort suivie de la résurrection du Christ. Ils ont reçu la mission d’en êtres les témoins dans le monde.
Le ressuscité leur donne des façons dont il va être reconnu. En effet, ils seront rassurés en le touchant. Le Christ les invitera à le toucher pour attester de la présence des marques des clous au niveau de ses mains, ses pieds et de son côté percé par la lance. L’être a besoin parfois de toucher, de voir ou de sentir pour s’assurer et être convaincu. «C’est bien moi, touchez moi, regardez…Après cette parole il leur montra ses mains et ses pieds… »
Le Christ Ressuscité se fait reconnaître encore aujourd’hui quand des mains, des pieds et des cœurs, vont à la recherche d’enfants disparus ou enlevés, prennent soin des malades ou des personnes âgées…Voir la cicatrice du côté du Christ consiste de nos jours , partant de ce passage de l’évangile, à panser les blessures des cœurs(des mal aimés, des rejetés…) et à contribuer à la guérison des traumatismes psychologique par des gestes, des paroles d’apaisements « la paix soit avec vous » dit le Christ pour apaiser les cœurs des disciples et les rassurer que c’est bien lui. Nous sommes invités à être simplement des témoins (être avec, porter l’autre) pour apaiser, rassurer… et non des porteurs d’idéologies ou de stratégies ou de plans ni nobles soient-ils.
En outre, le ressuscité se fait reconnaître au partage et aux gestes de communion. « Avez-vous ici quelque chose à manger ? Ils lui présentèrent une part de poisson grillé qu’il prit et mangea devant eux.»Partager et communier avec ceux qui ont faim est essentiel à la reconnaissance du Ressuscité. De nombreux bénévoles viennent au secours des personnes dans le besoin alimentaire, physiques. N’est ce pas là des signes de reconnaissance et de présence du Ressuscité ? Autour de nous, nous pouvons percevoir bons nombres de signes de la part de personnes qui pansent les plaies du Christ dans des gestes humanitaires et salutaires.
Tous ces signes concrets ont conduits à comprendre au mieux le sens des Ecritures. « Alors il ouvrit leur intelligence à la compréhension des Ecritures » C’est à juste titre qu’un adage dit : « Ventre creux, point d’oreille » Pour être disposé à entrer dans la compréhension des Ecritures la réponse aux besoins existentiels était au préalable, indispensable.
L’Eglise et le monde ont besoin de témoins pour les réchauffer de l’amour du Christ. C’est le chemin d’un témoignage éloquent. Daigne le Ressuscité insuffler en nous un esprit nouveau de dynamisme missionnaire. Amen
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