C’est dans la faiblesse que la force se déploie
Dans les épreuves vécues, vous avez peut-être l’impression d’être seul, de ne pas être soutenu. Vous avez peur de l’avenir. Vos peurs reviennent à la surface. Et pourtant, au cœur de cette faiblesse, vous apparaissent peut-être des mains qui se tendent, des oreilles prêtes à vous écouter, la voix du Seigneur qui vous parle… La carapace qui vous protégeait se fissure.
Saint Paul écrivait : ” Ma grâce te suffit, car ma puissance donne toute sa mesure dans la faiblesse. » (2 Co 12, 9). Quand tu n’as plus la force d’avancer, Dieu Lui-même te porte dans Ses bras ! Nous ne verrons peut-être alors plus notre faiblesse comme une… faiblesse
Des questions pour préparer notre rencontre :
- Lâcher prise : qu’est-ce que c’est pour moi ?
- Lâcher prise, est-ce capituler ? S’en remettre à autrui, à un Autre ? Avec confiance ? Avec méfiance ?
- Lâcher prise : Est-ce un appui extérieur ? Une source intérieure ?
Avec la Parole de Dieu
Avant de nous retrouver, Nous vous invitons à vous arrêter l’Evangile de Marc (4, 35-41). Ce passage éclairera notre réflexion personnelle et commune au cours de la rencontre. (noter ce que je re-découvre ; ce qui me questionne, résiste ou que j’aimerais mieux comprendre ; ce qui rejoint mon expérience.)
Ce jour-là, le soir venu, il dit à ses disciples : « Passons sur l’autre rive. » Quittant la foule, ils emmenèrent Jésus, comme il était, dans la barque, et d’autres barques l’accompagnaient. Survient une violente tempête. Les vagues se jetaient sur la barque, si bien que déjà elle se remplissait. Lui dormait sur le coussin à l’arrière. Les disciples le réveillent et lui disent : « Maître, nous sommes perdus ; cela ne te fait rien ? »Réveillé, il menaça le vent et dit à la mer : « Silence, tais-toi ! » Le vent tomba, et il se fit un grand calme. Jésus leur dit : « Pourquoi êtes-vous si craintifs ? N’avez-vous pas encore la foi ? » Saisis d’une grande crainte, ils se disaient entre eux : « Qui est-il donc, celui-ci, pour que même le vent et la mer lui obéissent ? »
Mc 4, 35-41
Pour aller plus loin
Seigneur, tu m’appelles par mon nom
Seigneur, je le sais, tu m’appelles par mon nom. Si j’écoute, si je développe cette oreille intérieure, celle du cœur profond, alors je parviens à entendre ta voix murmurer en moi : « Tu es mon enfant bien-aimé. » Alors, fort de cette certitude, je peux passer la porte de l’enclos, puisque tu es le passage, la Porte. Oui, Seigneur, avec toi je ne crains rien. Je marche au milieu de mes frères, si différents dans leurs croyances, leur incroyance, leur origine et leur culture. Je peux les rencontrer sans crainte, faire route avec eux car tu es avec moi. Gloire à toi, qui m’appelles à sortir, à quitter l’enclos pour risquer l’inconnu dans l’histoire des hommes. Anonyme