Chantier de l’abbaye de Bassac : Saison 2 (31 juillet au 7 août)
Comme pour toutes les bonnes séries, on retrouve les mêmes héros de la Saison 1 :
Le Président Hervé, et son arme magique, la tronçonneuse, avec laquelle il défie les attaques sauvages des envahisseurs (arbres trop hauts, trop laids, trop quelque chose). Les envahisseurs sont partout et menacent la quiétude des jardins de l’Abbaye où les moines se recueilleront en admirant les merveilles de la Nature créée par Dieu.
Le Père Sempere, fidèle au poste, qui a soin des âmes et dirige la prière (ora) des moines et nombreux moinillons. Avec lui, Ségolène, aidée de Christelle, assure un accueil sans faille.
Les journées sont rythmées pour ceux qui le souhaitent par :
- la prière du matin après le p’tit déj
- la messe de 18 h 30
- autre messe à 12 h quand cela est possible
Nul doute que leurs prières éloignent les démons de l’oisiveté, ou de la discorde, et font monter au ciel l’offrande des travaux de tous. Pour la saison 2, plusieurs prêtres dirigent également les offices et troquent la soutane pour l’aube, quand ce n’est pas pour le bleu de travail.
Dominique, le Maître des novices, personnage presque invisible, car il est partout, sauf là où on le cherche, tant les travaux (labora) sont nombreux, sur le tracteur, dans les couloirs, les chambres… Les ennemis sont hélas nombreux : ce sont les ravages du temps et de l’oubli. Partout règne l’usure des sols, des murs et des fenêtres : grattage, ponçage, masticage, et peinture restent au programme, ainsi que désherbage, jardinage (à l’ombre si possible), mais encore broyage, allers-retours à la déchetterie de Jarnac, etc.
Certains moines creusent des tranchées, percent des murs, et travaillent dans la profondeur obscure des caves : non pour boire en secret le cognac ou le vin des Charentes, mais pour quelque mystérieux ouvrage dont Dominique a le secret.
Que font les femmes ? L’essentiel. Sans elles, l’armée du chantier mourrait de faim ! sous la houlette experte de Sophie et ses merveilleuses cuisinières, pour un repas délicieux.
En outre, sans elles, les parterres de fleurs seraient étouffés par les herbes, comme les champs de blés par d’ivraie. Et que dire de la grâce des mains féminines tenant le pinceau ? Et puis sans elles, nous n’aurions pas de moinillons…
A 12 h 30, rassemblement au son de la cloche pour le déjeuner, suivi d’une vaisselle animée.
Après un temps de sieste, les essaims bourdonnent à nouveau, c’est la joie !
A 19 h 30, après la messe du soir, retour de la cloche, qui appelle cette fois pour le dîner.
Pour clôturer la journée, veillée/animation/surprise entre les murs de l’ancien cloître, organisée par Hervé, qui est passé Maître en la matière.
Puis chacun s’embarque pour la nuit, silence et repos, en savourant la fraîcheur (relative) du soir et la brise légère où habite le Seigneur.
PC, un ami de l’abbaye de Bassac
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