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Rappel à Dieu de Christophe GODARD .

Une formation à venir « Les 3 sacrements de l’initiation chrétienne »


Fièrement campée en haut d’une petite collinette depuis le XI è siècle, l’église Saint Maixent d’Empuré fait face au château, dont elle a été la chapelle tout en étant église paroissiale
Bâtie à l’origine dans ce qui était alors la basse-cour du château où venaient se réfugier les habitants des alentours lors des guerres – qui furent nombreuses-, elle a subi au fil du temps bien des destructions, mais elle a toujours été reconstruite. C’est ainsi que, le dimanche 13 mars, sous la conduite de Frank Mougeolle, propriétaire du château et restaurateur passionné, les rares personnes qui avaient eu le courage d’affronter une pluie diluvienne, un vent et un froid glacials, purent admirer la nef du XIème siècle, le chœur du XIIème, et la façade du XIIIème siècle.
L’église est petite, mais très harmonieuse, surmontée d’un clocher (dont la cloche s’appelle Marie-Louise) et couverte de lauzes.
Le portail en arc brisé est surmonté par toute une série de modillons qui figurent des têtes –du seigneur, de la dame et de leur fils- ou des personnages comme une sirène ou une tête symbolisant la colère… Sur les pierres on peut distinguer encore les marques des différents tâcherons qui ont participé à la construction : chacun avait sa propre marque qui lui servait à prouver que c’était bien lui qui avait taillé cette pierre et qu’il devait être payé en conséquence !
D’autres visites sont prévues à 15 heure les dimanches 10 avril, 8 mai et 12 juin. Une autre visite est prévue cet été par les Monuments historiques.
Cet article vient en complément d’informations données par Via Patrimoine et tiré du livre écrit par l’Abbé Jean Nanglard , curé de Ranville et Verdille, vicaire général honoraire, né 1830 et décédé 1914.
« Les cloches des églises du diocèse d’ Angoulême »
Empuré : Église autrefois paroissiale St Maixent . La cloche antérieure à la révolution a été remplacé par la suivante :
Cloche bénite le 14 Décembre 1890 par M. Benoist Cabos, curé de la Magdeleine . Voici son inscription :
« Je me nomme Marie-Louise. Mon parrain a été Gabriel Mesnard et ma marraine Marie Boutraud. Le maire , Cornu. An 1890. Paintandre, fondeur à Turenne, Corrèze ».

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