Quand on est très malade ou très âgé, les chrétiens reprennent le geste de Jésus qui imposait les mains pour bénir ou guérir. Ce geste est devenu un sacrement, c’est à dire un signe de la tendresse de Dieu. Le sacrement des malades donne la force et le courage de supporter l’épreuve.
L’onction des malades
Appelé autrefois l´extrême-onction, comprise ou sacrement des mourants, l’onction des malades est, depuis Vatican II, comprise comme étant un sacrement de vie.
C´est le sacrement de la présence du Seigneur à nos côtés dans les moments d´épreuve que sont la maladie ou la vieillesse. La célébration de ce sacrement consiste en l’onction d’huile bénite sur le front et en l’imposition des mains. Consacrée par l’évêque lors de la messe chrismale annuelle, l’huile dite des malades apporte force et douceur. Elle pénètre la peau, répand sa bonne odeur, fortifie le corps. Voici les mots qui accompagnent l’onction avec l’huile sainte sur le front et dans les mains des malades :
« Par cette onction sainte, que le Seigneur en sa grande bonté
vous réconforte par la grâce de l’Esprit Saint. Ainsi, vous ayant libéré de tous péchés, qu’il vous sauve et vous relève. »
Rituel Sacrements pour les malades N° 129
Avec l’imposition des mains, l’onction rappelle l’attention et la tendresse de Jésus Christ envers les personnes malades.
« Si l’un de vous est malade, qu’il fasse appeler les anciens de la communauté qui prieront pour lui en pratiquant une onction d’huile au nom du Seigneur. Leurs prières, inspirées par la foi, sauveront le malade, le Seigneur le relèvera, et s’il a commis des péchés, ils lui seront pardonnés. » Saint Jacques 5, 14-15
Alors que la maladie apporte souffrance, inquiétude et peut même entamer le goût de vivre, le sacrement rappelle la dignité de chacun, raffermit la confiance, donne la force de supporter son épreuve et l’assurance qu’il la vit en proximité avec le Christ. Signe de la tendresse de Dieu pour les malades, le sacrement rejaillit sur les proches qui souffrent aussi de l’éloignement provoqué par les hospitalisations, les bouleversements familiaux dus à la maladie… Il pacifie et réconcilie le malade avec lui-même, avec les autres et avec Dieu.
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Pour ceux qui désirent recevoir ce sacrement, avertir le curé ou la paroisse.