3ème dimanche de Carême année B

Ma Campagne - Saint Jean Baptiste

Publié le 4 mars 2024

Premier scrutin : Jésus et la Samaritaine
Si tu savais le don de Dieu” (Jn 4,10)

Lectures

Evangile (Jn 4, 5-42)

  • A – JESUS ET LA SAMARITAINE

Introduction

05 Il arrive donc à une ville de Samarie, appelée Sykar, près du terrain que Jacob avait donné à son fils Joseph. 06 Là
se trouvait le puits de Jacob. Jésus, fatigué par la route, s’était donc assis près de la source. C’était la sixième heure,
environ midi.

I – Autour de l’eau vive – de la demande au don

07 Arrive une femme de Samarie, qui venait puiser de l’eau. Jésus lui dit : « Donne-moi à boire. » 08 – En effet, ses
disciples étaient partis à la ville pour acheter des provisions. 09 La Samaritaine lui dit : « Comment ! Toi, un Juif, tu
me demandes à boire, à moi, une Samaritaine ? » – En effet, les Juifs ne fréquentent pas les Samaritains. 10 Jésus lui
répondit : « Si tu savais le don de Dieu et qui est celui qui te dit : “Donne-moi à boire”, c’est toi qui lui aurais
demandé, et il t’aurait donné de l’eau vive. »

Autour de l’eau vive – la source intérieure

11 Elle lui dit : « Seigneur, tu n’as rien pour puiser, et le puits est profond. D’où as-tu donc cette eau vive ? 12 Seraistu plus grand que notre père Jacob qui nous a donné ce puits, et qui en a bu lui-même, avec ses fils et ses bêtes ? »
13 Jésus lui répondit : « Quiconque boit de cette eau aura de nouveau soif ; 14 mais celui qui boira de l’eau que moi
je lui donnerai n’aura plus jamais soif ; et l’eau que je lui donnerai deviendra en lui une source d’eau jaillissant pour
la vie éternelle. » 15 La femme lui dit : « Seigneur, donne-moi de cette eau, que je n’aie plus soif, et que je n’aie
plus à venir ici pour puiser. »

II – La femme et ses maris

16 Jésus lui dit : « Va, appelle ton mari, et reviens. » 17 La femme répliqua : « Je n’ai pas de mari. » Jésus reprit :
« Tu as raison de dire que tu n’as pas de mari : 18 des maris, tu en as eu cinq, et celui que tu as maintenant n’est pas
ton mari ; là, tu dis vrai. » 19 La femme lui dit : « Seigneur, je vois que tu es un prophète !…

III – Jésus, la femme et le culte – L’Heure

20 Eh bien ! Nos pères ont adoré sur la montagne qui est là, et vous, les Juifs, vous dites que le lieu où il faut adorer
est à Jérusalem. » 21 Jésus lui dit : « Femme, crois-moi : l’heure vient où vous n’irez plus ni sur cette montagne ni à
Jérusalem pour adorer le Père. 22 Vous, vous adorez ce que vous ne connaissez pas ; nous, nous adorons ce que
nous connaissons, car le salut vient des Juifs. 23 Mais l’heure vient – et c’est maintenant – où les vrais adorateurs
adoreront le Père en esprit et vérité : tels sont les adorateurs que recherche le Père. 24 Dieu est esprit, et ceux qui
l’adorent, c’est en esprit et vérité qu’ils doivent l’adorer. »

Jésus, la femme et le culte – La révélation

25 La femme lui dit : « Je sais qu’il vient, le Messie, celui qu’on appelle Christ. Quand il viendra, c’est lui qui nous
fera connaître toutes choses. » 26 Jésus lui dit : « Je le suis, moi qui te parle. »

  • B – JESUS ET LES DISCIPLES

27 À ce moment-là, ses disciples arrivèrent ; ils étaient surpris de le voir parler avec une femme. Pourtant, aucun
ne lui dit : « Que cherches-tu ? » ou bien : « Pourquoi parles-tu avec elle ? »
28 La femme, laissant là sa cruche, revint à la ville et dit aux gens : 29 « Venez voir un homme qui m’a dit tout ce
que j’ai fait. Ne serait-il pas le Christ ? » 30 Ils sortirent de la ville, et ils se dirigeaient vers lui. (…)

C – JESUS ET LES SAMARITAINS

39 Beaucoup de Samaritains de cette ville crurent en Jésus, à cause de la parole de la femme qui rendait ce
témoignage : « Il m’a dit tout ce que j’ai fait. » 40 Lorsqu’ils arrivèrent auprès de lui, ils l’invitèrent à demeurer
chez eux. Il y demeura deux jours. 41 Ils furent encore beaucoup plus nombreux à croire à cause de sa parole à
lui, 42 et ils disaient à la femme : « Ce n’est plus à cause de ce que tu nous as dit que nous croyons : nous-mêmes,
nous l’avons entendu, et nous savons que c’est vraiment lui le Sauveur du monde. »

Proposition pour les catéchumènes diocèse d’Amiens

INTRODUCTION AU PARTAGE D’ÉVANGILE

Il était midi, Tu étais fatigué, d’une fatigue d’homme comme ceux de ce monde d’aujourd’hui qui peinent pour accomplir des travaux difficiles ou qui subissent des guerres injustes qui ne servent à rien. Tu étais fatigué, Tu avais soif et Tu as trouvé la margelle d’un puit en terre de Samarie.

Tu rencontres une femme qui, elle vient puiser de l’eau à l’heure où elle sait ne rencontrer personne. Toi et elle, excepté le besoin de se désaltérer d’eau, avaient besoin d’autre chose dans vos cœurs, de plus désaltérant.

Vous bravez l’un et l’autre les interdits, Toi de parler à une samaritaine, elle de parler à un homme étranger juif de surcroît. Pourtant, cette rencontre est propice à étancher la soif de ta mission à savoir annoncer une vie nouvelle pleine d’amour et cette femme a soif de se connaître, de te découvrir.

En lui parlant, Tu lui a révélé sa vraie vie, elle ne t’en a pas voulu au contraire, elle a été annoncer aux autres ce qu’elle croyait avoir compris de cet échange.

Tu lui a fait découvrir la véritable source de la vie, c’est pour cela qu’elle affirme ce dont elle est sûre :
– « Je sais que le messie vient celui que l’on appelle Christ ».
Et Tu lui réponds :
– « Je le suis moi qui te parle »

Ce face à face fait jaillir en elle la source de vérité qui avait tarie en elle. Ne sommes nous pas à la recherche de ce jaillissement chaque fois que nous cherchons d’être en vérité avec nous même? Puissions- nous avoir cette soif de vérité chaque fois que nous te rencontrons sur la margelle de nos vies.

« Avec Toi, Seigneur creuser et remonter le cours de la source jusqu’à la roche intime où perle l’eau claire de Ta Parole »

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