Parabole de la brebis perdue (Lc 15, 1-7)

Les publicains et les pécheurs venaient tous à Jésus pour l’écouter.

Jésus m’interpelle, je réalise que je suis pêcheur. Il est là pour m’écouter.
Les pharisiens et les scribes se croient bien. Les autres viennent voir Jésus pour l’écouter : la miséricorde de Dieu venait sur eux.

Les pharisiens et les scribes récriminaient contre lui : « Cet homme fait bon accueil aux pécheurs, et il mange avec eux !

C’est un long cheminement de savoir accueillir.
On a tendance à juger les autres au 1er abord. C’est une leçon de tolérance et de miséricorde.
Je suis venue avec, dans mon cœur, l’histoire de mon fils dont j’ai appris le divorce peu avant Noël. Quelque part, c’est une brebis perdue. Je sais que Jésus m’a sauvée de ce qui m’entrave dans mon divorce ; je sais qu’il est venu sur terre pour nous sauver tous. Cette phrase me parle beaucoup.

Alors Jésus leur dit cette parabole : « Si l’un de vous a cent brebis et qu’il en perd une, n’abandonne-t-il pas les quatre-vingt-dix-neuf autres dans le désert pour aller chercher celle qui est perdue, jusqu’à ce qu’il la retrouve ?

Cette phrase me donne du baume au cœur. J’étais une brebis perdue. Lors de mon divorce, j’avais perdu mes enfants. Quand je les ai récupérés, j’étais très joyeuse.

Quand il l’a retrouvée, il la prend sur ses épaules, tout joyeux, et, de retour chez lui, il rassemble ses amis et ses voisins pour leur dire : “Réjouissez-vous avec moi, car j’ai retrouvé ma brebis, celle qui était perdue !

Cette phrase me fait penser aux gens avec qui j’ai eu des heurts. Les relations ont repris, et ça évoque pour moi joie et bien-être.
Quand je suis revenue vers le Seigneur, il m’a prise dans ses bras. Je l’ai senti, merci Seigneur.
Je goûte la joie du Dieu auquel je crois. Quand je me laisse porter sur ses épaules, je suis comblée de joie. Dans ma relation avec le Seigneur, je le vois vivre chez les autres, même à leur insu. C’est extraordinaire. Il y a beaucoup de joie en Dieu qui nous donne sa miséricorde.
Je suis cette brebis perdue et retrouvée.
Il est venu me chercher. J’ai le cœur envahi de joie. Réjouissez-vous avec moi. Il nous invite au partage.
Cette phrase évoque pour moi le cheminement de ma foi. J’étais chrétienne mais non pratiquante. Dieu m’a remise dans son chemin. J’ai été interpellée ; j’ai reçu des phrases de réconfort par des personnes envoyées par Jésus. Je suis une brebis égarée et retrouvée.

Je vous le dis : C’est ainsi qu’il y aura de la joie dans le ciel pour un seul pécheur qui se convertit, plus que pour quatre-vingt-dix-neuf justes qui n’ont pas besoin de conversion.

Dieu accorde de l’importance à chacun. Il nous prend avec lui dans sa joie.
Chaque fois qu’il y a un signe de vie dans nos cœurs c’est un signe de joie pour tous. Cela procure de la joie dans les cœurs et dans le ciel. Le Seigneur ne laisse pas perdre un seul d’entre nous.
Pour moi, le pardon reçu et donné procure de la joie sur la terre et certainement de la joie dans le ciel.

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La prochaine rencontre est fixée au samedi 12/03/2016 à la maison diocésaine de 14 H 30 à 17 H.

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