Méditation Père Prodigue

Catéchèse

Mon enfant, mon cœur de Père est déchiré, mes entrailles frémissent quand je te vois partir et prendre des chemins de traverse

Regarde, je t’ai appelé par ton no, tu es mon fils bien aimé
Je t’ai appris à marche, je t’ai soutenu…

Mais tu ne veux plus de mon amour.
Tu pars si loin de moi comme est partis depuis des siècles maintes et maintes fois mon enfant Israël bien aimé.
Pas à pas, je te guide, je t’indique les chemins de la vie
Mais dans mon amour, je te laisse libre.
Je t’ai supplié parfois d’écouter ma parole, de me faire confiance car je te veux libre et heureux
Je t’aime au point de te laisse partir et d’attendre sans fin ton retour.
Mon cœur est déchiré chaque fois que je vois mon peuple, que je te vois prendre des chemins ou tu vas te perdre
Mais je te laisse libre de te détourner de moi
Libre d’adorer les idoles et le veau d’or
Libre de te prosterner devant d’autres dieux
Toujours je t’ai attendu et je suis venu te chercher
Toujours je t’ai offert mon pardon
Mais le temps de la fête et des retrouvailles terminé mon peuple est reparti,
Ô mon peuple, combien mon cœur souffre quand tu te détournes de l’amour
Quand tu maltraites, tues, exploites tes frères
Quand tu exclues les plus fragiles
Quand tu voles le bien des plus pauvres
Quand tu fais la guerre.

Encore et encore je t’offre mon pardon
Sauras-tu le reconnaître ? Sauras-tu revenir et accueillir ma tendresse ?
Sauras tu apaisé mon cœur de Père et me combler de joie ?

Et toi, mon fils ainé
Droit, sage, obéissant, respectueux des lois
Tu n’as pas compris non plus mon amour !
Toi aussi, je t’aime et je t’appelle par ton nom.
Pourquoi t’enfermes tu et enfermes tu ton cœur qui devient comme pierre ?

Comment n’as-tu pas compris mon peuple,
Que je t’appelle à la vie, à l’amour et non à imposer, t’imposer des lois mortifères ?
Comment ne comprends tu pas, à mon contact que je veux l’amour et non la peur et le jugement ?
Comment peux tu charger sur le dos des autres des charges impossibles et te sentir parfait, au-dessus des autres et seul capable de mériter mon amour !
Mon amour ne se mérite pas : je le donne, je le sème à tout vent.
Il suffit de le cueillir, d’avoir un cœur suffisamment pauvre et dépouillé pour l’accueillir
Un cœur de chair où l’amour peut grandir 
J’ai voulu changer ton cœur de pierre en cœur de chair
Mais tu t’es blindé dans tes protections, tu t’es emmuré dans tes certitudes et tu n’as pas reconnu ma présence, mon amour
Et tu crois que tu n’as pas besoin de mon pardon ;
J’aimerai tellement que toi aussi tu cours dans mes bras de tendresse, que tu comprennes ma compassion pour ceux qui sont partis parfois si loin de moi
Depuis des siècles toi aussi, tu défigures mon visage faisant de moi un Dieu juge, inflexible.
Ouvre ton cœur à mon amour !
Ouvre ton cœur à ton frère qui revient !
Voit, le voilà
Mon cœur danse de joie 
Car il était perdu et il est retrouvé !
« ‘ il était mort et il est revenu à la vie »,

Le Christ : mon Père, je reviens de si loin !
Ils n’ont toujours pas compris ton amour. Ils continuent de se détourner de toi, de t’enfermer dans leur catégories, d’avoir peur de ta miséricorde, qu’elle soit laxisme, quelle mette le pays en désordre…
Mon Père, je reviens de si loin, du pays de la souffrance et de la mort ! 
Mon Fils ! « Tu étais mort et te voilà revenu à la vie ! » » En toi j’ai mais tout mon amour 
Avec toi, par toi, grâce à toi, désormais, la vie est plus forte que la mort, l’amour plus fort que la haine,
Et s’i nombreux se détourne encore, nombreux ceux qui te suivent et manifeste par leur vie notre amour et notre pardon.

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Pastorale Catéchétique
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226 Rue de Bordeaux, Angoulême
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