1 : Jésus, tu es la Source de l’Amour
2 : Jésus tu es la Lumière du monde
3 : Jésus tu es le Maître de la Vie.
Dimanche 1 : La Samaritaine.
Qui es-tu, toi la femme de Samarie ?
Qui es-tu toi qui sors en plein midi, sous la chaleur écrasante pour chercher de l’eau ?
A quels regards de malveillance veux-tu échapper car tu as eu plusieurs maris, plusieurs hommes dans ta vie ? Quels jugements veux-tu fuir car ta vie est remplie de tes fragilités et de tes excès ?
Quels soifs voudrais-tu apaiser ? Soif d’un amour profond ? Soif de relations humaines vraies ? Soif d’une vie moins superficielle ?
Et moi, qui suis-je ?
Ne serai-je pas comme toi, ô femme de Samarie ?
Ne suis-je pas parfois blessé par le regard des autres qui jugent ma vie de famille parfois chaotique ou méprise mes blessures ?
N’ai-je pas moi aussi soif d’amour ? D’un amour vrai et profond ? Soif d’amitié ? Soif d’une vie qui ait du sens ?
Et toi, qui es-tu Jésus ?
Là, fatigué, en plein soleil au bord du puit ?
Quel soif as-tu de rencontre, d’amour, d’amitié ?
Qui es-tu, toi, Jésus, qui me demande à boire ? Moi, qui n’est rien à te donner, à t’offrir avec mes mains vides et mon cœur à nu ?
Qui es-tu, toi, Jésus, prêt à m’offrir ton eau vive, cette eau qui jaillira de ton cœur transpercé par la haine et le mal, le soir d’un sombre jour de ténèbres.
Qui es-tu, toi, qui nous offre ton eau qui désaltère toutes nos soifs, qui nous comble en abondance d’amour, de paix, de vie, qui nous les donne pour aujourd’hui et pour toujours.
Serais-tu, Jésus, la Source de l’Amour ?
Dimanche 2 : L’aveugle né.
Qui es-tu, toi, l’aveugle, assis au bord du chemin ?
Qui es-tu, toi, sur le bas-côté de la route, sur le bas-côté de la vie ? Exclus du monde du travail, exclus des relations, exclus de la reconnaissance, exclus de la beauté du monde …
Qui es-tu, toi, enfermé dans tes ténèbres et en quête de lumière ?
Qui es-tu, toi, qui mendie un peu de pain, un peu d’amour, de chaleur, d’amitié, de lumière ?
Et moi, qui suis-je ?
Ne suis-je pas comme toi, l’aveugle ? Parfois ou souvent, exclus, en marge du chemin, du travail, sans ami, sans espoir… dans la nuit ?
Ne suis-je pas là, prêt à mendier un peu de pain, d’attention, de travail, d’amitié ?
Et toi, qui es-tu Jésus ?
Toi qui me remarque sur le bas-côté de la route, sur le bas-côté de ma vie ?
Toi qui perçois ma quête intérieure, toi qui connais mes aveuglements, mes incapacités à te reconnaitre et à reconnaitre tes merveilles ?
Mais oui, tu le sais, Jésus, je suis souvent là, enfermé dans mes ténèbres, dans mes doutes, aveuglé par des miroirs aux alouettes qui m’attire loin de moi, loin de toi et qui me rendent aveugle, incapable de reconnaître les signes de ta présence.
Qui es-tu, toi, Jésus qui va ouvrir les yeux de l’aveugle et me redonner la vue ?
Qui es-tu, toi, qui me tire de mes ténèbres pour m’amener à ta Lumière ?
Qui es-tu Jésus, toi qui guide mes pas sur les chemins de la vie, qui éclaire ma route quand j’accepte de prendre la main que tu me tends, qui me redonne ma place dans le monde, qui ouvre mes yeux aux merveilles de ton amour et qui chasse mes ténèbres ?
Qui es-tu, toi, qui dans la nuit de Pâques fera poindre la vraie Lumière, celle qui ne s’éteindra jamais ?
Serais-tu, Jésus, la Lumière du monde ?
Dimanche 3 : Lazare
Qui es-tu, toi, Lazare ?
Qui es-tu, toi, enfermé dans ton tombeau, ligoté par la mort et enfoncé dans la nuit de la solitude ?
Qui es-tu, toi, que les liens familiaux et amicaux n’ont pu retenir en vie ?
Qui es-tu Lazare ? Quel goût de vivre as–tu perdu ?
Et moi, qui suis-je ?
Ne suis pas parfois comme toi, Lazare ? Ligoté, paralysé dans mes peurs et mes angoisses, enfermé dans le tombeau de mes jugements, de mes aprioris, de mes méfiances ?
Ne suis-je pas parfois comme toi, Lazare, enfermé dans mes solitudes, coupé de mes liens familiers et de relations vraies et profondes ?
Ne suis-je pas parfois paralysé dans mes élans en me demandant quel est le sens de ma vie et comment et pourquoi avancer encore et encore ?
Et toi Jésus, qui es-tu ?
Toi, l’ami fidèle, qui pourtant semble arriver trop tard ?
Toi, l’ami qui pleure devant la mort de celui que tu aimes ?
Qui es-tu, Jésus, toi qui pleure notre mort, qui pleure sur nos morts, nos enfermements, nos paralysies, nos jugements, nos angoisses et nos doutes ?
Qui es-tu Jésus, toi qui a ressuscité Lazare, qui l’a arraché à la mort et à tout ce qui l’enfermait.
Qui es-tu toi qui me ressuscite un peu tous les jours en me faisant passer du jugement à la bienveillance, de la méfiance à la confiance, de la peur à la liberté, du mensonge à la vérité, de la solitude à la relation quand j’accepte d’entendre ta voix qui m’appelle à me lever, à me remettre debout, en marche.
Qui es-tu, toi, Jésus, qui veut me faire passer, inlassablement, de la mort à la vie, et qui veut pour chacun de nous la vie.
Qui es-tu, Jésus, toi qui sortiras victorieux des ténèbres, Vivant et Ressuscité, un matin lumineux de Pâques ?
Qui es-tu, toi le ressuscité, qui nous arrache définitivement au pouvoir de la mort et nous conduit résolument et pour toujours vers la Vie, cette Vie qui n’a pas de fin ?
Serais-tu, Jésus, le Maître de la Vie ?