Homélie du dimanche 4 avril 2021

St-Martin en val de cognac

Publié le 5 avril 2021

Dimanche de PâquesHomélie du Père Pierre-Marie ROBERT

Baptême de 2 adultes (Laurence et Zeina-Rita), à St-Léger – 11h

Vivre du Christ ressuscité aujourd’hui et demain

                Les chrétiens célébrant Pâques dans la joie et avec ferveur, partout dans le monde ; en effet, ils croient que la Vie traverse la mort, que la vie est vainqueur de la mort, que la lumière a jailli dans les ténèbres.

Cette vie et cette lumière, c’est Jésus vivant, ressuscité et non pas des idées vagues, des illusions. « Sur lui, la mort n’a plus aucun pouvoir » et il nous attire à sa rencontre. Le cierge pascal allumé pour la première fois avant le lever du jour, tout à l’heure, l’eau baptismale qui a été bénie et dont nous avons été aspergés, nous signifient cette présence du Seigneur Jésus au milieu de nous, à nos côtés.

                Vraiment, soyons dans la joie de Pâques ! Vous l’êtes avec nous, chères Laurence et Zeina-Rita, et d’autres le seront aussi avec moi, vos proches et des membres de la Paroisse qui vous ont accompagnées, parce que vous allez être habitées de la lumière du Christ, de ce feu divin qui ne s’éteint jamais ; l’eau vive de la Grâce va vous investir, vous inonder, la sève de l’Esprit Saint va circuler dans tout votre être pour le transformer. Le Seigneur Jésus est notre Agneau pascal. Il s’est donné en nourriture à ses disciples la veille de sa mort, corps livré, sang versé le signe d’alliance nouvelle et éternelle, les invitant à faire cela, à rendre présente l’Eucharistie, en mémoire de Lui. Chères Laurence et Zeina-Rita, vous allez communier à ce Mystère d’Amour et de Don, la plupart d’entre nous va vivre cette communion pascale avec respect et ferveur, pour trouver la force de croire, d’espérer et d’aimer chaque jour que Dieu donne dans son infinie miséricorde. Oui, vraiment, « ce jour que fit le Seigneur est un jour de joie, Alleluia ! »

                C’est bien la Pâque du Christ Seigneur, maître de la vie et de la mort, que nous fêtons aujourd’hui, c’est-à-dire son passage de ce monde à son Père. Comme témoigne l’apôtre Pierre devant un païen, un centurion de l’armée romaine, il s’agit bien de « Jésus de Nazareth, Dieu lui a donné l’onction d’Esprit Saint et de puissance. Là où il passait, il faisait le bien et guérissait tous ceux qui étaient sous le pouvoir du diable, car Dieu était avec lui. Celui qu’ils ont supprimé en le suspendant au bois du supplice, Dieu l’a ressuscité le troisième jour… C’est à Jésus que tous les prophètes rendent ce témoignage : Quiconque croit en lui reçoit par son nom le pardon de ses péchés. » Tel est le cœur de notre foi chrétienne, tel est le cœur de notre joie ! Le baptême et l’Eucharistie nous font entrer réellement tout entier, -et non du bout des doigts- dans ce mystère de Vie insondable qui restaure, recrée notre humanité blessée par le péché ; la création elle-même, tout l’univers visible et invisible est ressaisi, renouvelé dans la Pâque du Sauveur. Alors, c’est notre Pâque à nous qui s’effectue avec lui, l’Agneau immolé, par lui et en lui. Nos péchés sont jetés au fond de la mer à jamais, cette Mer Rouge qui a englouti les oppresseurs d’Israël autrefois, notre mort même est détruite à sa racine par le sang versé de Jésus sur la croix, dans une mort d’amour qui engendre la Vie, ce sang nouveau qui veut nous recouvrir et nous protéger. « Vous êtes passés par la mort, et votre vie reste cachée avec le Christ en Dieu. » annonce St-Paul dans la 2ème lecture.

Nous ne voulons pas être complices de la mort pour faire œuvre de mort et promouvoir « la culture de mort ». Nous ne voulons pas être complices de la mort par déni de cette vie, de la vie humaine qui est toujours un cadeau précieux mais fragile à accueillir, cela est vrai depuis son commencement jusqu’à son terme naturel. Nous désirons recevoir notre mort, à son heure, dans l’amour, pour un surcroît de Vie. Mourir d’amour, c’est encore vivre au-delà de soi-même.

                Edith STEIN -Ste Thérèse-Bénédicte de la Croix, écrit dans une de ses poésies : « Obscure est la nuit du tombeau, et pourtant l’éclat des plaies sacrées traverse l’épaisseur de la prière, la soulève et la met de côté comme une plume ; de l’obscurité du tombeau se lève le corps ressuscité du Fils de l’homme, éblouissant de lumière, rayonnant de clarté. »

Que la clarté de PÂQUES, de ce jour sacré, de ce jour de sainte joie brille dans nos esprits, nos cœurs et nos corps pour que Jésus vivant fasse de nous des ressuscités !                                                                                     AMEN, ALLELUIA !

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