Dates du premier semestre 2022 :
- dimanche 16 janvier
- dimanche 20 février
- dimanche 20 mars
- dimanche 17 avril (Pâques)
- dimanche 15 mai
- dimanche 19 juin
Qu’est-ce que la forme extraordinaire du rite romain ?
À la suite du Concile de Vatican II (1962-1965), où l’Église mit en œuvre une réforme de ses institutions, le pape saint Paul VI, en 1969, promulgua un nouveau missel. Aujourd’hui, ce missel est en vigueur dans la quasi-totalité des paroisses catholiques du monde; c’est la « forme ordinaire » du rite romain.
Pour autant, quelques églises conservent l’usage du missel antérieur à la réforme de 1969. Depuis le texte du pape Benoît XVI, en 2007, le motu proprio Summorum Pontificum, cette forme plus ancienne est dite « forme extraordinaire » du rite romain.
Dans cette liturgie, en usage pendant plusieurs siècles, le prêtre célèbre la messe en latin et tourné dans la même direction que les fidèles, c’est-à-dire normalement vers l’Est (ad orientem).
L’usage du latin
Depuis le IVe siècle, en Occident, les prêtres ont célébré la messe en latin. Ce puissant symbole manifeste l’universalité de l’Église. Tous les catholiques de rite latin peuvent ainsi prier dans la même langue. Certes, tout le monde ne connaît pas le latin, mais, avec un missel ou un livret de messe, il est facile de suivre les traductions françaises et de comprendre les mots et gestes du prêtre.
Ad orientem
Le prêtre ne célèbre pas la messe “dos aux fidèles”, mais plutôt “face à Dieu”, tourné vers l’autel et vers la croix en priant dans la même direction que toute l’assemblée. Cette tradition nous vient des premiers temps de l’Église où le prêtre célébrait la messe vers l’Orient, face au soleil levant symbolisant le Christ ressuscité. En outre, cette orientation souligne aussi la symbolique du pasteur qui guide son troupeau vers le salut. Tous marchent dans la même direction, vers Dieu.