« Contre l’imprévisibilité, contre la chaotique incertitude de l’avenir, le remède se trouve dans la faculté de faire et de tenir des promesses. »

Hannah ARENDT

En tant que baptisé, j’ai promis,
et je promets de rejeter le mal et tout ce qui y conduit ;
de croire en Dieu PÈRE, FILS, SAINT-ESPRIT ;
de me reconnaître membre de l’Église-Famille-de-Dieu.

C’est un Serment que je fais avec foi et joie,
mais non sans ‘‘crainte et tremblements’’.

Foi et joie car LE CHRIST JÉSUS à qui je donne ainsi ma parole,
est LA VIGNE et LA SÈVE nourricière de ma vie de baptisé.

Crainte et tremblement car je suis un pauvre sarment,
je ne suis qu’un sarment.
Et que vaut le serment d’un sarment ?

Rien, s’il est seul ou veut être seul.

Je comprends alors qu’il est vital pour moi de m’attacher au Christ ;
de ne m’attacher qu’à Lui.

Sa Parole est sans ambiguïté :
« De même que le sarment ne peut porter du fruit par lui-même
s’il ne demeure pas sur la vigne,
de même vous non plus, si vous ne demeurez pas en moi. »

Je demande au SEIGNEUR de me donner la grâce de demeurer en Lui ;
et de porter, avec tous mes frères et sœurs qu’il appelle à demeurer en Lui,
les fruits qu’il attend de nous.

Et quels sont ces fruits, sinon des fruits d’amour,
ainsi que nous le rappelle saint Jean dans sa première épître :
« Voici son commandement :
mettre notre foi dans le nom de son Fils Jésus Christ,
et nous aimer les uns les autres comme il nous l’a commandé. »

Wẽndyam Gustave SAWADOGO