Père FRANÇOIS-GILLES EDELIN ,curé de Longré en 1783 !

Villefagnan

Publié le 29 avril 2024

Le week-end de la Pentecôte, nous sommes invités  à L’ile Madame à un pèlerinage  de prières  pour les vocations en rendant  grâce à nos prêtres dans la terreur révolutionnaire qui ont donné leur vie jusqu’au bout

Un week-end de prières pour « Père FRANÇOIS-GILLES EDELIN ( 1738-1793) qui était curé de Longré de 1783 à 1793 quand survint la Révolution.

Conformément aux ordres du Souverain Pontife Pie VI, il refusa de prêter serment à la constitution civile du clergé et bientôt fut obligé de quitter sa paroisse comme la plupart des prêtres insermentés. Arrivé à Angers le 13 octobre 1791, il y résida pendant quatre mois chez M. Gabillard, place Neuve. Après un séjour de cinq semaines à Longré, il revint à Angers et prit domicile rue Saint-Blaise (17 mars 1792).

Le 8 décembre 1793, un hussard l’arrête à la Roche-d’Érigné. Conduit devant le général en chef Rossignol, puis devant le Comité révolutionnaire d’Angers, M. Edelin comparut dès le 9 décembre devant la Commission Militaire présidée par le citoyen Proust.

Voici son interrogatoire :

“Interpellé s’il a prêté le serment exigé par la loi, a répondu que non. – Dans quel lieu, par qui il a été arrêté et quel jour ? Aux roches d’Érigné, le 8 de ce mois, cinq heures du soir, par un hussard. – S’il a été à La Flèche et autres endroits avec l’armée des brigands ? Oui ; il les a suivis dans toute leur tournée. – S’il a exercé ses fonctions ecclésiastiques avec les brigands ? Non. – Comment il a fait pour vivre avec eux ? Il est resté quatre mois (juin-octobre 1793) chez son frère, chanoine de Saint-Pierre-Montlimart, et ensuite il a suivi l’armée avec lui.”

Séance tenante, il est condamné à mort pour trois motifs :

“Avoir eu des intelligences avec les brigands de la Vendée ;
Avoir fait partie des rassemblements de ces brigands ;
Avoir provoqué au rétablissement de la royauté et à la destruction de la République Française.”

Dans la soirée du même jour, 9 décembre, il était guillotiné sur la place du Ralliement. »Source L’Anjou Historique .

En communion de prière avec le Psaume 42

“01 Rends-moi justice, ô mon Dieu, défends ma cause contre un peuple sans foi ; * de l’homme qui ruse et trahit, libère-moi.

02 C’est toi, Dieu, ma forteresse : pourquoi me rejeter ? * Pourquoi vais-je assombri, pressé par l’ennemi ?

03 Envoie ta lumière et ta vérité : qu’elles guident mes pas * et me conduisent à ta montagne sainte, jusqu’en ta demeure.

04 J’avancerai jusqu’à l’autel de Dieu, vers Dieu qui est toute ma joie ; * je te rendrai grâce avec ma harpe, Dieu, mon Dieu !

05 R / Pourquoi te désoler, ô mon âme, et gémir sur moi ? * Espère en Dieu ! De nouveau je rendrai grâce : il est mon sauveur et mon Dieu !

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