Béni soit notre « Bien-Aimé Frère et Seigneur Jésus »,
dont la ‘Passion-Mort-Résurrection’ nous a valu le salut !
Loué soit le Ressuscité qui nous donne la grâce inouïe de faire mémoire de ce grand Mystère de notre salut.
Oui, vraiment, IL EST GRAND LE MYSTÈRE DE LA FOI.
Au cœur de la Prière Eucharistique,
alors que toute la célébration de la messe est déjà en elle-même un Mémorial de ce grand Mystère,
nous faisons Anamnèse, d’une manière particulière,
après la consécration du pain et du vin, qui deviennent pour nous Corps et Sang du Christ.
Chaque eucharistie est donc Célébration Pascale,
commémoration du Mystère Pascal.
Béni soit Jésus le Vivant qui actualise à chaque eucharistie
ce qu’il a accompli une fois pour toutes.
Lorsque nous disons ou chantons :
« NOUS ANNONÇONS TA MORT, SEIGNEUR JÉSUS, NOUS PROCLAMONS TA RÉSURRECTION, NOUS ATTENDONS TA VENUE DANS LA GLOIRE »,
nous exprimons avec foi et espérance l’aujourd’hui de la Pâques du Christ.
Que signifie alors pour nous, fêter Pâques ?
N’est-ce pas prendre conscience qu’il nous faut faire Anamnèse,
non seulement dans la liturgie eucharistique,
mais aussi d’une manière concrète dans notre être-chrétien de chaque instant ?
N’est-ce pas, essayer au quotidien, d’être des signes d’Espérance dans nos différents milieux de vie et de travail ?
Des signes qui montrent que le tombeau du Christ est vide,
parce que la mort ne saurait retenir captif l’auteur de la vie.
Des signes qui disent que malgré le Vendredi Saint, ou à cause du Vendredi Saint,
il y a le Matin de Pâques.
Des signes qui disent que malgré le mal, le Bien l’emporte et l’emportera toujours…
Des signes concrets de fraternité sans hypocrisie, de solidarité, de bienveillance…
qui nous remettent et nous maintiennent debout…
Des signes qui attestent que nous sommes toujours prêts à rendre raison de notre Espérance.
Car, comme dit Saint Paul,
« Si nous avons mis notre espoir dans le Christ pour cette vie seulement,
nous sommes les plus à plaindre de tous les hommes.
Mais non !
Le Christ est ressuscité d’entre les morts, lui, le premier Ressuscité parmi ceux qui se sont endormis. » (1 Co 15, 19-20)
Puissions-nous faire du Temps Pascal, un temps fort où, suivant les pas du Ressuscité,
nous essayerons de devenir davantage sa présence, sa joie, sa paix…
Suivons-Le dans l’attente confiante du ‘Premier don fait aux croyants,
l’Esprit Saint qui continue son œuvre dans le monde et achève toute sanctification’
Cf. Prière eucharistique IV).
Père Wendyam Gustave SAWADOGO
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