“Vous n’avez qu’un seul maître et vous êtes tous frères.”
La relation de confiance est à la base du soin des malades.
Jésus propose de s’arrêter, d’écouter,
d’établir une relation directe et personnelle avec l’autre,
de ressentir empathie et émotion pour lui, pour elle,
de se laisser toucher par sa souffrance.
L’expérience de la maladie nous fait sentir notre vulnérabilité
et, en même temps, le besoin inné de l’autre.
L’amour fraternel dans le Christ
engendre une communauté capable de guérison
qui n’abandonne personne, qui inclut et accueille,
surtout les plus fragiles.
Je désire rappeler l’importance de la solidarité fraternelle
qui s’exprime concrètement dans le service
et peut prendre des formes très diverses,
toutes orientées à soutenir le prochain.
Servir signifie avoir soin des membres fragiles
de nos familles, de notre société, de notre peuple.
Dans cet effort, chacun est capable de laisser de côté ses aspirations,
ses envies, ses désirs de toute puissance
en voyant concrètement les plus fragiles.
Le service vise toujours le visage du frère, il touche sa chair,
il sent sa proximité et même dans certains cas la “ souffre ”
et cherche la promotion du frère.
Cette relation avec la personne malade trouve précisément
une source inépuisable de motivation et de force
dans la charité du Christ.
Les guérisons accomplies par Jésus
sont toujours le fruit d’une rencontre interpersonnelle.
(Extraits du message du Pape François)
MESSAGE DU PAPE FRANÇOIS POUR LA JOURNÉE MONDIALE DU MALADE
RuffecPublié le 7 février 2021
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