Chaque dimanche du carême, la Parole de Dieu se fait entendre pour nous redire une histoire ; une histoire de salut, d’alliance. Après le dimanche de la tentation et celui de la transfiguration, voici celui de la conversion.
Jésus invite les gens à la conversion car tous finiront par mourir. La condition de la vie humaine est fragile. Tout peut arriver à tout le monde. Il importe que chacun veille à sa propre conduite. « Celui qui se croit solide, qu’il fasse attention à ne pas tomber » (1co 10 ;12)
En quoi consiste cette conversion ? Se convertir, c’est « se tourner vers » ou « se retourner vers ». Vers quoi ? Ou vers qui ? Vers Dieu révélé comme Dieu de la vie et non de la mort, non pas un Dieu comptable de nos malheurs, mais le Dieu qui nous relève. Dieu n’est pas le Dieu des morts mais des vivants, car « tous ont par Lui la Vie » (Luc 20 ; 38). Telle est notre espérance.
Quant à la petite parabole du figuier, rapporté par Jésus, elle nous enseigne que l’appel urgent à une conversion profonde est accompagné par des encouragements du Seigneur lui-même. Il ne mesure pas sa grâce et apporte son soutien jour après jour. En bon vigneron, il prend patience et déploie inlassablement ses efforts pour que le figuier porte du fruit. Dieu est patient. Il sait que les fruits ont besoin de temps pour croître et mûrir.
Le temps du carême nous est ainsi donné pour que, avec la grâce de Dieu, nous portions le premier de tous les fruits, celui de la conversion.
Amen
Père Christian Nganga
Laisser un commentaire