L’Abbé François EDELIN
Martyr de la Révolution


Au milieu de la nef et à droite est apposée une plaque de marbre sur laquelle est inscrit :
«A la mémoire
de M. l’Abbé François EDELIN
1738-1793
Curé de Longré de 1783 à 1791
Martyr de la Révolution
Guillotiné à Angers
le 9 décembre 1793.»

L’Abbé François EDELIN fut successivement :
– vicaire du Louroux-Béconnais du 16/10/1764 au 22/1/1765 ;
– Vicaire de Villemoisan du 25/1/1765 au 30/9/1771 ;
– Vicaire de Trélazé du 13/11/1771 au 15/5/1772 ;
– Vicaire Châtelain du 30/6/1772 au 9/10/1775 ;
– Vicaire de Saint-Georges des Sept Voies du 15/10/1775 au 3/12/1776 ;
– Desservant de Sobs du 24/12/1780 au 13/10/1783 ;
– Curé de Longré du 14/11/1783 à janvier 1791.
C’est l’Abbé de Saint-Florent de Saumur qui le présente pour le faire nommer curé de Longré.
Sermenté puis rétracté, il démissionne pour cause d’infirmités le 2 août 1791 et se retire à Angers. Il est présent le 17/3/1792 rue Sainte-Blaise après un voyage pour affaires à Longré. Interné au petit séminaire le 17/6/1792, il sera transféré à la prison de la Rossignolerie à Angers le 30/11/1792 avec les prêtres sexagénaires ou infirmes (la suite à lire ci-contre).
Les martyrs d’Avrillé, civils et religieux, au nombre de 99, furent béatifiés par le Pape Jean-Paul II le 19 février 1984. Parmi eux, douze prêtres seulement sur les cinquante guillotinés. Mais le curé de Longré ne figure pas dans cette liste…(Source Villefagnan et son canton)

Marcel Daniaud dans son livre «L’histoire de nos villages, Couture d’Argenson, Salignac et leurs environs» (page 207), relate la vie de l’Abbé François EDELIN.
Ce résumé a été rédigé par M. Georges Berthu, conseiller municipal à Longré :
«François Gilles Edelin, né à Candé le 26 octobre 1738, fut curé de Longré du 14 novembre 1783 à janvier 1791. Ayant prêté serment à la Constitution civile du clergé, il se rétracta bientôt, puis démissionna pour cause d’infirmités le 2 août 1791. Réfugié à Angers, il fut arrêté et interné au petit Séminaire de cette ville le 17 juin 1792, puis transféré à la prison de la Rossignolerie le 30 novembre 1792 avec des prêtres âgés ou infirmes.
Délivré par l’avancée des armées vendéennes le 18 juin 1793, il alla se réfugier chez son frère Henri, chanoine de Saint-Pierre Montlimart (Maine et Loire). Il passa la Loire et suivit les Vendéens dans la campagne dite de «la virée de Galerne». Caché aux environs d’Angers après le siège de cette ville, il fut arrêté par les Hussards à la Roche d’Erigné le 8 décembre 1793.
Son sort fut rapidement scellé : traduit le même jour devant le Comité Révolutionnaire, il est renvoyé à une Commission militaire devant laquelle il comparaît le lendemain. Celle-ci le condamne aussitôt à mort «pour intelligences avec les Brigands de la Vendée».
Il est guillotiné le soir même, 9 décembre 1793, à cinq heures, sur la place du Ralliement à Angers».
En communion de prière !






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