Que savons-nous des grands-parents de Jésus fêtés le 26 juillet, Joachim (« Dieu met debout ») et Anne (« celle qui est grâce ») ?

Ils ne sont pas présents dans les Évangiles, mais dans des récits apocryphes.
On ne sait pas si Jésus les a connus.

Joachim était un homme pieux, riche et généreux.
Mais voilà, avec son épouse Anne qu’il aimait, il n’avait pas d’enfant.
Désespéré, sans rien dire à son épouse, il partit dans un lieu retiré supplier Dieu de lui accorder une descendance.
De son côté, Anne était remplie de chagrin elle-aussi, et de plus, son mari ayant disparu, elle pensait être veuve.
C’est alors que chacun d’eux eut la visite d’un ange qui leur annonça qu’ils allaient bientôt être parents.
Anne courut retrouver Joachim et se jeta à son cou.
Selon le vœu d’Anne, Marie, dès son plus jeune âge, fut toute consacrée à Dieu.

Essayons de percevoir la grâce et l’appel qui reposaient sur Joachim et Anne.

Nous savons que c’est en contemplant le mystère de Jésus, que s’éclaire celui de Marie ;
elle est Mère de Jésus, Mère de Dieu, Mère de l’Église, notre Mère…
Ne peut-on pas dire que c’est en contemplant le mystère de Marie que s’éclaire celui de ses parents ?

Par exemple, l’ouverture de cœur et la soumission de Marie à l’Annonciation nous montrent combien elle était préparée.
N’est-ce pas le fruit de la grâce de ses parents : transmetteurs de la foi et de l’observance de la Torah,
modèles d’attention et de bonté pour leur enfant, éducateurs dans l’abandon et la confiance…

Au cœur de ces attitudes, il y a cette parole : la Vie est toujours un don merveilleux et surprenant de Dieu.
Ultimement, nos racines sont en Lui.
En Jésus, chacun de nous est « fils d’Adam, fils de Dieu ».

C’est aussi peut-être ce que les grands-parents, à la suite de Joachim et Anne, ont à transmettre de plus précieux à leur descendance…

Méditation de Jean-Claude et Martine Michel, parents et grands-parents