Nous voilà à quelques jours de la fête de Pâques.
La foule est montée à Jérusalem pour célébrer la Pâque,
célébration en mémoire de la sortie de l’esclavage,
de la libération du peuple choisi.
En apprenant la venue de Jésus,
la foule va chercher les moyens de lui rendre honneur,
de lui crier sa joie, sa reconnaissance :
Ne serait-ce pas lui,
le Christ venant accomplir une nouvelle libération
alors qu’ils vivent sous l’occupation romaine ?
Et c’est avec des branches de palmiers, selon la coutume du pays, qu’ils vont l’acclamer.
Hosanna ! crie la foule en voyant Jésus,
ce qui signifie : « le salut est arrivé ! »
C’est un cri de joie, l’espoir est là, l’avenir devient possible.
Toutes celles et ceux qui ont été accueillis, guéris, par Jésus
savent bien la puissance de salut de Jésus.
Et moi, en cette fête des Rameaux, quel est mon « Hosanna » ?
Quel est le cri qui déborde de mon cœur ?
Où est mon espérance ?
Comment peut « s’ouvrir » mon avenir ?
Le peuple cherche un roi capable de le délivrer, de le sauver.
Jésus ne se dérobe pas…
Il ne va pas non plus se prendre pour une vedette…
Par sa monture, un petit âne, il réajuste l’attente du peuple venu l’acclamer.
Le roi que Dieu donne à son peuple est une personne humble, démunie de pouvoir.
Son seul pouvoir est celui du don par la tendresse,
l’attention aux plus pauvres, aux malades.
« Ne crains pas Jérusalem ! Ne crains-pas habitant de la terre ;
voici le Seigneur Dieu qui vient vers toi avec son petit âne. »
Aujourd’hui, le Seigneur m’invite à entrer dans ce mouvement de confiance
en choisissant la simplicité, l’humilité.
Alors, suis-je prêt, suis-je prête à entrer ainsi dans cette Semaine Sainte ?
Qu’ai-je envie de répondre au Seigneur ?
Joyeuse fête des Rameaux ! Belle Semaine Sainte à tous !
François Chartier
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