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Les textes de ce dimanche évoquent la lèpre, cette terrible maladie interprétée comme un châtiment de Dieu et entrainait l’exclusion de la communauté et du culte. Jésus vient redonner son vrai sens à la pureté et montre qu’aucune lèpre, aucun péché, ne peuvent séparer l’homme de la miséricorde de Dieu.
Le geste de Jésus envers le lépreux (Il étendit la main, le toucha et lui dit…) est donc vraiment révolutionnaire dans le contexte religieux de son époque, régulé par la Loi : d’un simple geste, Jésus refuse d’assumer le système d’exclusion des impurs.
Aujourd’hui encore, nos sociétés mais aussi nos familles et nous-mêmes avons nos lépreux. Dieu nous demande de faire tomber ces barrières. Il nous invite aussi à reconnaître nos propres lèpres et à nous approcher avec confiance de Celui qui veut nous redonner pleinement la vie.
Ce n’est pas l’homme qui a le pouvoir de se purifier pour pouvoir approcher Dieu, cela lui est impossible ; c’est Dieu lui-même qui, en Jésus-Christ, s’abaisse vers l’homme et lui redonne vie.
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