Eglise de Saint-Claud

Notre Dame des Terres en Haute-Charente
SAINT CLAUD

L’église de Saint-Claud, c’est l’histoire d’une église de pèlerinage à un saint incertain. En effet, qui est ce fameux Claud ? Un moine ermite ? Le descendant de Clovis ? Plus probablement, un mélange des deux, tradition orale transmise depuis le VIe siècle pour expliquer la ferveur d’un pèlerinage couru.

Les dimensions de l’église ainsi que sa forme ne trompent pas. Pour une petite ville comme Saint-Claud, la taille du bâtiment est importante. Il faut noter que celui-ci a un double usage, église de monastère et église paroissiale. Cette ambivalence fut cause de tracas, de procès même. Car si les prières étaient pour tous, l’argent récolté lors des quêtes ou des dévotions se partageait beaucoup plus difficilement.

L’église actuelle date du XVe siècle, elle est de style ogival et fut rebâtie à la fin de la guerre de Cent ans, lorsque la région pacifiée, la population put revenir dans les campagnes. Le baron de La Rochefoucauld et le comte d’Angoulême de la famille des Valois participèrent de cette restauration, marquant ainsi le décor du nouvel édifice.

La crypte date également de cette époque. Petite église semi-enterrée, elle accueillait la dévotion à Saint-Claud et fut ornée de la même manière que l’église haute. Mais lors des guerres de religion, la majorité des décors furent martelés.
Si la Révolution française épargna le bâtiment, il n’en est pas de même pour le mobilier liturgique. Les familles aisées de Saint-Claud aidèrent au remplacement de celui-ci, comme cela est visible sur les armoiries des vitraux (actuellement en cours de restauration).
Au XIXe siècle, ce sont les comptes-rendus de travaux et de chantiers qui nous permettent de connaître l’histoire de l’église. La réparation du clocher et des toits a occupé toute l’époque, jusqu’en 1905, date du nouveau clocher. Il a même fallu lever un impôt extraordinaire pour faire face à ces dépenses.

Aujourd’hui encore, les travaux de restauration sont d’actualité. Après une mise hors d’eau, ce sont les maçonneries et les vitraux qui sont concernés. Viendront ensuite, si tout va bien, l’accessibilité, le chauffage, le mobilier, les tableaux … Prenons patience pour retrouver l’église comme au temps de sa grandeur.

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