RENCONTRE du groupe Chemin d’Espérance 16 pour les personnes séparées, divorcées, remariées ou non
Quand elle est subie, la solitude peut détruire : non engagement, non communication, non accomplissement. Elle est génératrice, entre autres, d’angoisse et de stress.
La solitude “acceptée” peut construire et permettre un nouvel apprentissage à la vie.
En effet, même si notre besoin de l’autre est très grand, il ne peut remplir notre vide et nous apporter la sécurité que nous recherchons. Cette sécurité, nous allons la trouver en nous-mêmes, car il est impossible de penser que nous pouvons nous trouver en quelqu’un d’autre.
Tout au cours de la vie, nous sommes confrontés à ces deux solitudes : l’une qui détruit, l’autre qui peut nous mener vers un chemin constructeur. Comment sentir la présence de Dieu au cœur de nos détresses et de nos solitudes ?
Le sentiment de se savoir aimé est-il plus fort que la solitude ? De quoi l’homme isolé est-il capable ?
Quelques pièges face à la solitude :
- Se situer en victime, devenir agressif, la co-dépendance ;
- Jouer au « bon samaritain »,
- Chercher refuge exclusivement dans le spirituel en niant les relations humaines,
- Repli sur soi en renonçant à aller vers l’autre et en cultivant sa douleur,
- Fuite dans les paradis artificiels,
- Culpabilité, (car le premier travail est d’apprendre à s’accepter et à s’aimer),
- Fausses convictions, installation dans la routine avec des rites, ou encore vivre un laisser-aller ou un débordement exagéré . Ce qui rétrécit notre horizon .
<a href="http://<iframe allowfullscreen width=100% height=140px src="https://www.rcf.fr/vie-spirituelle/chronique-diocesaine/embed?episodeId=377187">RCF en parle
Des questions pour préparer notre rencontre
- Dans sa vie, chacun est renvoyé à sa solitude. Cette solitude est souvent exprimée en termes de vide, de creux, de manque insupportable : A quoi ce vide me renvoie-t-il ?
- Quels sont, pour moi, les pièges ? Comment je me ressource ?
- N’attendais-je pas trop de mon conjoint ?
Et n’oublions pas les pièges de la société comme le jeu, le luxe, la dissipation, l’alcool, l’ignorance, la médisance, l’envie, l’oubli de soi-même et de Dieu ou cette injonction au bonheur qui est sous-jacente et permanente dans notre société.
NOUS NOUS ARRÊTERONS SUR CE PASSAGE DE L’EVANGILE Mathieu 26, 36-45
Vous êtes invité à lire ce passage en y mettant « Tu » à la place du Vous, car si le Seigneur parle à trois de ses disciples, sa Parole s’adresse à moi personnellement (exemple : reste ici et veille avec moi…).
« Alors Jésus parvient avec eux à un domaine appelé Gethsémani et leur dit : « Asseyez-vous ici, pendant que je vais là-bas pour prier. » Il emmena Pierre, ainsi que Jacques et Jean, les deux fils de Zébédée, et il commença à ressentir tristesse et angoisse.
Il leur dit alors : « Mon âme est triste à en mourir. Restez ici et veillez avec moi. »Allant un peu plus loin, il tomba face contre terre en priant, et il disait : « Mon Père, s’il est possible, que cette coupe passe loin de moi ! Cependant, non pas comme moi, je veux, mais comme toi, tu veux. »
Puis il revient vers ses disciples et les trouve endormis ; il dit à Pierre : « Ainsi, vous n’avez pas eu la force de veiller seulement une heure avec moi ? Veillez et priez, pour ne pas entrer en tentation ; l’esprit est ardent, mais la chair est faible. »De nouveau, il s’éloigna et pria, pour la deuxième fois ; il disait : « Mon Père, si cette coupe ne peut passer sans que je la boive, que ta volonté soit faite ! »
Revenu près des disciples, de nouveau il les trouva endormis, car leurs yeux étaient lourds de sommeil.
Les laissant, de nouveau il s’éloigna et pria pour la troisième fois, en répétant les mêmes paroles.Alors il revient vers les disciples et leur dit : « Désormais, vous pouvez dormir et vous reposer. Voici qu’elle est proche, l’heure où le Fils de l’homme est livré aux mains des pécheurs. »
Pour aller plus loin
Psaume 24, 16-22
Regarde, et prends pitié de moi, de moi qui suis seul et misérable
L’angoisse grandit dans mon cœur : tire-moi de ma détresse.Vois ma misère et ma peine, enlève tous mes péchés.
Vois mes ennemis si nombreux, la haine violente qu’ils me portent.Garde mon âme, délivre-moi ; je m’abrite en toi : épargne-moi la honte.
Droiture et perfection veillent sur moi, sur moi qui t’espère !
Libère Israël, ô mon Dieu, de toutes ses angoisses !