Chaque année, la Conférence des évêques de France invite les diocèses à organiser une journée mémorielle en hommage aux victimes de violences sexuelles et d’abus de pouvoir et de conscience au sein de l’Église. En 2025, cette journée aura lieu le dimanche 23 mars, troisième dimanche de Carême.
Cette initiative, mise en place en réponse à l’appel du pape François, est un temps de recueillement et de prière pour les victimes. Elle vise aussi à sensibiliser la communauté ecclésiale à la nécessité d’agir pour prévenir ces drames et construire une Église plus sûre et plus juste.
Un appel à la mémoire et à la vigilance
Mgr Hervé Gosselin, évêque d’Angoulême, rappelle l’importance de cette journée :
“C’est une invitation à prier pour les victimes. C’est aussi une façon de lutter contre le déni, l’oubli ou la banalisation. Mais cette journée est aussi l’occasion de rappeler à tous la nécessité d’agir et de prévenir.”
Il encourage chaque paroisse, mouvement et service diocésain à intégrer cette réalité dans les célébrations du 23 mars et à organiser des rencontres pour évaluer les actions entreprises suite au rapport Sauvé et aux recommandations de la Conférence des évêques de France.
Des propositions concrètes pour vivre cette journée
Le dossier national de la Conférence des évêques de France offre plusieurs ressources pour animer cette journée, notamment :
- Des intentions de prière à insérer dans les eucharisties du 23 mars,
- Un chemin de croix spécifique, élaboré avec des victimes-témoins,
- Un temps de réflexion communautaire pour prendre conscience des enjeux et des actions à mener.
Dans le diocèse d’Angoulême, les responsables paroissiaux sont invités à organiser des rencontres locales afin de partager et d’évaluer les avancées en matière de prévention et de prise en charge des abus.
Un engagement pour l’avenir
Cette journée est un moment essentiel pour continuer le chemin de vérité et de justice envers les victimes. La cellule d’écoute et de prévention du diocèse est disponible pour accompagner les initiatives et apporter un soutien à ceux qui en ressentent le besoin.
Que cette journée soit pour chacun un temps de conversion, de prise de conscience et d’engagement pour une Église toujours plus transparente et fraternelle.