L’échec peut toujours être source de vie s’il est accepté et accueilli. Il faut alors faire un chemin inconnu et éprouvant. Mais il invite à une nouvelle naissance.
Chemin d’Espérance 16
Samedi 15 juin de 14h30 à 17 h
Maison diocésaine
Pour préparer la rencontre
Evangile de St Jean 21, 14-19
C’était la troisième fois que Jésus ressuscité d’entre les morts se manifestait à ses disciples. Quand ils eurent déjeuné, Jésus dit à Simon-Pierre : « Simon, fils de Jean, m’aimes-tu plus que ceux-ci ? » Il lui répond : « Oui, Seigneur, je t’aime, tu le sais. » Jésus lui dit : « Sois le berger de mes agneaux. » Il lui dit une deuxième fois : « Simon, fils de Jean, m’aimes-tu ? » Il lui répond: « Oui, Seigneur, je t’aime, tu le sais. » Jésus lui dit : « Sois le pasteur de mes brebis. » Il lui dit, pour la troisième fois : « Simon, fils de Jean, est-ce que tu m’aimes ? » Pierre fut peiné parce que, pour la troisième fois, il lui demandait : « Est-ce que tu m’aimes ? » et il répondit : « Seigneur, tu sais tout : tu sais bien que je t’aime. » Jésus lui dit : « Sois le berger de mes brebis. Amen, amen, je te le dis : quand tu étais jeune, tu mettais ta ceinture toi-même pour aller là où tu voulais ; quand tu seras vieux, tu étendras les mains, et c’est un autre qui te mettra ta ceinture, pour t’emmener là où tu ne voudrais pas aller. » Jésus disait cela pour signifier par quel genre de mort Pierre rendrait gloire à Dieu. Puis il lui dit encore : « Suis-moi. »
Texte à méditer
Le vase ébréché
Virginie, dans Le journal expérimental,
C’est moi l’artiste, dit Dieu : tu es mon vase d’argile.
Je t’ai modelé, façonné. Une vraie merveille.
Tu n’es pas encore achevé.
Tu es en train de prendre « la forme » de mon fils.
Voici que tu te désoles parce que tu as pris
quelques fêlures au contact des autres.
Si je t’avais rangé dans un placard à vaisselle,
tu ne servirais à rien, ni à personne.
Moi, dit Dieu, j’aime les vieux vases, un peu usés,
Un peu ébréchés ; ils ont tous une histoire.
Et tu voudrais être lisse comme un nouveau-né ?
Laisse-toi faire, avec mes doigts d’artiste,
J’arrive toujours à rendre plus beau ce qui n’était que fêlure, brisure, cassure.
A force de te pétrir, je te communique ma chaleur,
ma sueur, mon souffle, mon intimité, ma tendresse.
J’aime te regarder et voir les efforts que tu fais,
Je vois combien tu te transformes.
Tu réjouis mon cœur.
Novembre 1998
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