Les prêtres du diocèse ont passé 48h à l’Abbaye d’Echourgnac, en Dordogne, pour une récollection d’entrée dans le temps de l’Avent, prêchée par Mère Thérèse, abbesse de l’abbaye de Maumont.
Près de 25 prêtres du diocèse d’Angoulême et Mgr Gosselin se sont retirés 48h dans une abbaye cistercienne pour y être enseignés par une abbesse bénédictine. De fait, c’est à l’école de Saint Benoît et dans un commentaire éclairant et profond que Mère Thérèse a guidé les échanges et la prière des prêtres venus se ressourcer.
Au rythme des offices et de la prière des sœurs de l’Abbaye, les propos de Mère Thérèse, enracinés dans sa propre vie monastique et la tradition bénédictine, ont résonné de façon particulière dans la vie et la mission des prêtres diocésains. Quatre chapitres ont été ouverts :
La quête de Dieu, d’abord, qui implique autant le mouvement de Dieu que le fait de se laisser chercher par lui, notamment dans la prière et dans le “sacrement du frère”, jusqu’à l’accueil du pauvre et de celui qu’il nous est plus difficile d’accueillir, ces deux dimensions si importantes dans la règle bénédictine.
Le service de l’autorité ensuite. Mère Thérèse a dressé trois figures d’autorité, relevant les risques et les caractéristiques de chacune d’elles : la figure paternelle (le “père spirituel”), la figure pastorale (le bon pasteur) et la figure du médecin, invitant les prêtres à revisiter leur manière d’exercer l’autorité.
Le troisième temps était consacré à la dimension communautaire et à la figure de l’Église. Reprenant l’image du polyèdre développée par le pape François, Mère Thérèse a insisté sur l’accueil de tous dans la communauté et dans l’Église, dans une recherche de communion et non d’uniformisation. Ce qui implique le respect de ce que chacun est et peut donner, la prise en compte de la différence et la dimension miséricordieuse (graciée et gracieuse) de la communauté. Dans ces trois premiers chapitres, la règle de Saint Benoît a été largement citée et commentée.
Lors d’une dernière rencontre, Mère Thérèse a développé trois dimensions essentielles de la vie bénédictine, mais qui peuvent le devenir de toute vie chrétienne : la paix, l’humilité et l’humanité.
Temps de prière, de méditation, de repos, d’échanges interpersonnels privilégiés… ces 48h auront nourri la vie et le ministère des prêtres participants à cette récollection.

















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