Après 17 ans d’un engagement fidèle et passionné au service des pèlerinages, Martine et Jean-Pierre Bordes terminent aujourd’hui leur mission. À travers leurs paroles, c’est une véritable traversée spirituelle qui se dessine, riche en rencontres, en souvenirs, en lieux saints parcourus, mais aussi en moments de grâce partagés avec les nombreux pèlerins qu’ils ont accompagnés. Nous les remercions chaleureusement pour leur dévouement, leur foi contagieuse et leur amour de la mission. Que le Seigneur les bénisse et les garde dans cette nouvelle étape de leur pèlerinage de vie.

Mot de Martine à la fin de la messe avant le chant final

Bonjour les amis,

Notre vie sur cette terre est un pèlerinage : nous venons de l’Amour et nous allons vers l’Amour…

Au cours de ces 17 années, nous l’avons côtoyé cet Amour :

• En plongeant dans ce cœur qui a tant aimé le monde, à Paray le Monial,
• A travers Michel l’Archange sur le mont Tombe,
• En marchant sur les pas de Joseph à Nazareth, Pierre à Jérusalem, André au lac de Tibériade, Jacques à Compostelle, Jean à Ephèse, Matthieu à Capharnaüm, Paul en Grèce et en Turquie, Marie-Madeleine à la sainte Baume,
• En découvrant la vie de Faustine, Popiulesko, Maximilien Kolbe et Jean-Paul II en Pologne, Patrick en Irlande, Padre Pio à San Giovanni, Patrick en Irlande, Jean-Marie à Ars, Thérèse Martin à Lisieux, Thérèse de Jésus à Avila, Louis Marie à Montfort, Anne à Auray, Claire et François à Assise, Marthe à Châteauneuf, Vincent dans le pays basque, Ignace à Loyola, Pierre Aumaître en Corée… Bernadette à Lourdes !

Alors, merci qui ?

• Merci à toi Seigneur d’avoir inspiré au père Michel Manguy de solliciter Jean-Pierre pour l’aider dans sa mission, il lui a fait confiance et a su m’apaiser dans mes angoisses, il est en communion avec nous en ce moment même.
• Merci à toi Seigneur pour ces frères qui ont cheminé avec nous, pour les rires, les larmes, les joies et les peines partagées, les moments de grâce, les instants suspendus entre terre et ciel, c’est toi Seigneur qui as fait notre unité dans les Eucharisties quotidiennes. Ils sont si nombreux, lis leurs noms dans nos cœurs, comble-les de bonheur…
• Merci à toi Seigneur, pour ta Mère à qui nous avons confié notre mission devant la grotte à Lourdes en 2007, elle marche avec nous sur nos chemins de foi
• Et merci à vous père Hervé, Martial, Frédéric et Sophie … et les autres … d’avoir organisé cette rencontre ; c’est le plus beau cadeau que vous puissiez nous faire.

Que le Seigneur vous bénisse et vous garde !!

Petit mot de Sophie Buffard

En toutes choses rendons grâce à Dieu, il me revient ce soir la joyeuse tâche de prendre la parole au nom du service des pèlerinages e t finalement au nom de tous les pèlerins.

Merci pour le service rendu durant toutes ces années, pour votre engagement, pour ce don du service, pour ce charisme que vous avez développé, entretenu, nourri, partagé, pour tout ce qui a été semé, arrosé, planté, sarclé, émondé, récolté, MERCI !

Merci pour le témoignage de votre foi, pour ce que vous êtes et ce que vous transpirez, « Nous sommes, vous êtes la bonne odeur du Christ » 2 Corinthiens 2

Pour cet amour tout particulier que vous avez pour la Madone, pour ces années données, tout ce travail dans l’ombre et celui dans la lumière, merci !

Alors, nous ne sommes pas tous là ce soir, mais de nombreuses personnes sont en communion avec nous (je ne vais pas toutes les énumérer) je pense tout particulièrement au père Michel Manguy ;

Souvenirs, souvenirs

A : je suis l’ordinateur, je bug, je bug, je bug…
J’aime bugger avant les pèlerinages, je n’aime pas le mode « surmenage », que ce soit lors de la confection de ces petits livrets, lors des comptes, de la liste des participants, ou à tout autre moment , là où on s’y attend le moins, je bug et mon écran devient vide
Eprouvées votre patience et votre persévérance… eh oui, le malin se déchaîne subitement pendant la préparation de ces temps bénis. Je ne vais pas développer davantage pour que l’équipe qui a pris le relais ne se mette pas en mode « alarme » mais plutôt en mode « vigilance »

B : je suis le chapeau, on ne m’a pas trop oublié et j’ai toujours été retrouvé,
je ne suis pas le couvre-chef d’un globe-trotter lambda « voyage, voyage » mais plutôt « voyage pèlerinage.
J’ai voyagé par monts et par vaux : Paris, la Terre Sainte, Rome, Assise, Lourdes, la Corée, le Mexique, la Grèce, le Portugal, la Jordanie et j’en passe…Sur les pas du christ et de la Sainte Famille, des apôtres et des saints, sur les lieux d’apparition de la Sainte Vierge à Lourdes, La Salette, Fatima… j’étais là (je suis le chapeau) apportant un peu de fraîcheur, d’ombre, fidèle au poste, couvrant cette tête bouillonnante, eh oui ! ça cogite sec, là-dessous. Le palmarès des lieux est impressionnant mais les voyages forment la jeunesse.

C : je suis le fanion, d’un bleu marial, bien entendu, je ne suis pas là pour une épreuve olympique, genre gymnastique rythmique sur une musique entraînante, je suis là pour que rien ne se perde, pour rassembler les ouailles et éviter d’en perdre, réjouissez-vous avec moi car j’ai retrouvé ma brebis, celle qui était perdue dans un kibboutz, dans le désert ou ailleurs, des chutes mémorables, des passages de douanes folkloriques….

Jean-Pierre tu as parfois été pris pour un prêtre et même reçu le titre de Monseigneur à Notre dame de Guadalupe !
Vous avez été rebaptisés, certains se souviendront de cet éclat de rire général dans la Basilqiue saint Pierre de Rome quand la guide appelle Jean-Pierre via les audiophones « monsieur Bourde, mais où est monsieur Bourde ? »

Souvenirs souvenirs

Remerciements de Jean-Pierre

Merci pour vous tous ici rassemblés, car ce sont vous les acteurs de tout pèlerinage et il est ce que vous en faites.

C’était en 2007, le père Michel Boullet insistait pour que j’intègre une équipe deuil et simultanément le père Michel Manguy m’a demandé à plusieurs reprises de le seconder au service des pèlerinages ; j’ai choisi… le service des pèlerinages !

Pendant plusieurs années, le bureau était à la maison, nous pouvions jardiner en répondant au téléphone et notre emploi du temps était « retraitable ». A son arrivée, notre évêque a souhaité que nous rejoignions la maison diocésaine : un bureau nous y attendait. Merci beaucoup pour cette initiative qui nous a beaucoup aidés dans la préparation des pèlerinages et nous a permis de travailler avec les différents services.

Pour n’en oublier aucun je remercie toutes les personnes qui œuvrent dans cette maison.

Je voudrais tout de même souligner le rôle du service comptabilité : c’est Catherine Mousnier qui avec beaucoup de douceur et de professionnalisme a fait entrer notre comptabilité sous le regard de l’économe et merci à Nathalie qui est toujours disponible et à l’écoute pour nous aider à résoudre les problèmes.

Nous avons aussi beaucoup travaillé avec le service de la communication : Sylvaine, Benoît, Béatrice, les assistants de doyennés. Sans « com », les pèlerinages ne pourraient exister.

Merci Denis et Erika à RCF : la première fois que j’ai été interviewé pour présenter un pèlerinage, j’avais soigneusement écrit sur une feuille ce que j’allais dire mais dès la première minute, Erika m’a enlevé mon papier en m’expliquant qu’elle préférait que je ne lise pas ! Plus tard, j’ai souvent trouvé des « volontaires désignés » pour s’exprimer à la radio.

J’ai aussi beaucoup aimé travailler avec la Pastorale des Jeunes notamment pour la préparation de nos pèlerinages intergénérationnels qui sont des moments forts dans notre diocèse.

Et merci aux membres de l’Hospitalité Charentaise qui sont les acteurs principaux de notre pèlerinage de juillet, sans eux, nous ne pourrions pas emmener plus de cent pèlerins malades chaque année à Lourdes .

En 2008 notre premier pèlerinage nous conduisait en Terre Sainte : des problèmes d’embouteillages et de pauses imprévues ont fait que nous sommes arrivés à Roissy une demi-heure avant le décollage !! nous avons compris que nous étions incapables de gérer ce service… alors à Lourdes, nous avons confié cette mission au Seigneur « c’est à Lui de gérer, de penser aux moindres détails »

Donc, si il y a eu des oublis, des erreurs, des échecs (et il y en a eu !), il faut s’adresser à Lui , nous n’avons été que les « petites mains »

Merci à la communauté des sœurs de Maumont, qui recevait notre programme et la liste des participants de chaque pèlerinage, quand je leur ai demandé de prier pour qu’il ne se passe rien , la sœur m’a répondu avec un gentil sourire, « nous allons prier pour qu’il se passe quelque chose »

Merci à la nouvelle équipe : père Martial, Frédéric et Sophie de nous avoir rassemblés ce soir, je sais qu’ils ont beaucoup œuvré « dans le secret » pour nous offrir cette belle rencontre, nous savons que le service est entre de bonnes mains. Nous leur souhaitons de recevoir autant de joies et de grâces que nous en avons reçues pendant toutes ces années.