Marie-Bernard Vigier : Un homme d’engagement et de foi
samedi 14 septembre, à l’église de Vars, ont eu lieu les obsèques de Marie-Bernard Vigier, une figure discrète mais profondément engagée dans la vie paroissiale et associative de Charente.
Originaire de Charente, Marie-Bernard a grandi dans une famille paysanne. Son parcours l’a conduit à devenir ingénieur agronome, une carrière qu’il a consacrée à l’élevage de porcs. Ses réflexions sur l’agriculture biologique ont émergé après avoir été confronté à une maladie, la myosite, qui l’a sensibilisé à l’importance d’une alimentation saine et des pratiques agricoles durables.
Un engagement au service des autres
Actif au sein du CCFD-Terre Solidaire, Marie-Bernard Vigier a laissé une empreinte forte. Il a questionné, débattu, et contribué à des projets concrets comme la rencontre avec l’association Solidarité Paysans, ou la création d’un jardin pédagogique à la Maison diocésaine d’Angoulême, inspiré par l’encyclique Laudato Si’. Ce jardin est devenu un espace de rencontre pour les familles du quartier, un lieu d’ouverture et de partage.
Mgr Hervé Gosselin se souvient de lui comme d’« une figure discrète mais efficace, très présente dans les mouvements ruraux, auprès des agriculteurs et des éleveurs. » Il ajoute : « Par cet hommage, nous voulons rendre grâce pour tout ce qu’il a apporté à l’Église de Charente. »
Un engagement international
En plus de son implication locale, Marie-Bernard a également joué un rôle important au sein de la Fédération France-Ukraine, qu’il a rejointe après la catastrophe de Tchernobyl. Chaque année, il accueillait des jeunes Ukrainiens, tissant des liens qui perdurent encore aujourd’hui.
Un héritage vivant
Même face aux difficultés de santé, Marie-Bernard a continué d’assister aux réunions et de participer activement aux discussions. Ceux qui l’ont côtoyé se souviennent de lui comme d’un homme de foi, tenace et attentif aux autres.
Son engagement, sa fidélité à ses valeurs chrétiennes et son souci constant de l’autre resteront gravés dans les mémoires.
Merci, Marie-Bernard, pour tout ce que tu as été pour l’Église et pour ceux que tu as touchés.
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