Face à une inflation très élevée (+10% sur 2022 et 2023) qui impacte fortement la situation économique de nombreux diocèses, en particulier ruraux ou de moins de 500 000 habitants, la Conférence des évêques de France lance, à partir du 14 décembre prochain, une campagne inédite d’appel aux dons de fin d’année.

Déclinée tant dans les médias généralistes que confessionnels, sur le web – réseaux sociaux notamment -, en presse écrite, à la radio, et pour la première fois à la télévision et dans de nombreuses gares en France, cette campagne de communication se déploiera plus spécifiquement du 22 au 31 décembre, la dernière semaine du calendrier civil enregistrant chaque année les plus importants pics de dons.

« Nous avons souhaité cette année renouveler cette campagne publicitaire lancée par la CEF il y a 5 ans [i.e. : votée en novembre 2017 par les évêques], en recentrant notre message sur ce que l’on appelle les trois « vertus théologales », au cœur de l’ADN chrétien : la Foi, l’Espérance et la Charité » a déclaré Diane Pilotaz, Secrétaire générale adjointe en charge de la communication, et porte-parole de la CEF. « Il nous paraissait également important de donner à voir concrètement ce à quoi servent les dons que font les gens : la célébration des messes et des sacrements, les milliers d’actions de solidarité menées chaque jour sur le terrain, notamment en hiver à travers les maraudes par exemple, partout en France, par des prêtres et laïcs, salariés ou bénévoles. Et de rendre hommage, aussi, à toutes ces personnes qui s’engagent au quotidien ».

L’objectif de cette campagne ? Remercier à la fois tous les Français, catholiques ou non, qui ont cette année encore – et plus nombreux que l’an dernier – fait un don à l’Eglise ; et rappeler à ceux qui le souhaiteraient, mais ne l’auraient pas encore fait, qu’ils peuvent verser une contribution jusqu’au 31 décembre minuit sur le site : donner.catholique.fr

Car l’Eglise catholique en France ne reçoit ni subvention du Vatican, ni subvention ou aides financières de l’Etat. Elle vit donc exclusivement des dons des fidèles, qui lui servent à financer toutes ses dépenses, parmi lesquelles : les traitements des prêtres, les salaires des laïcs travaillant dans les diocèses et les paroisses, les frais de fonctionnement des paroisses (i.e. : chauffage et électricité des églises notamment, activités type cours de catéchisme etc.), mais aussi ses missions de solidarité envers les plus fragiles.

Ses 4 principales ressources sont les dons courants, qui se répartissent pour moitié entre :

• Le denier (et campagnes d’appels aux dons thématiques, type JMJ).
• Les 3 ressources liées à la liturgie :
  • La quête, versée lors de la messe.
  • L’offrande de messe, versée par les fidèles demandant qu’une messe soit célébrée pour une intention particulière, en souvenir d’un défunt par exemple.
  • Et le casuel, également appelé « offrande du passage », un don fait par les gens qui demandent à l’Eglise de l’accompagner dans des moments-clés de leur vie (i.e. : baptêmes, mariages, funérailles).