
Un économe engagé, entre audace, foi et lien humain
À partir du 18 août 2025, le diocèse d’Angoulême accueillera un nouvel économe diocésain : Damien Deleersnyder. S’il découvre cette fonction pour la première fois, il y arrive fort d’un parcours aussi riche qu’engagé, au croisement de la gestion, de la mission ecclésiale et de l’innovation pastorale.
Un itinéraire forgé par des responsabilités variées
Formé à l’économie et aux ressources humaines, Damien Deleersnyder a d’abord fait ses armes dans le secteur du tourisme à vocation chrétienne. Pendant plus de dix ans, il a dirigé un village de vacances et un camping sur la presqu’île de Quiberon, avant de prendre la tête du sanctuaire Notre-Dame de Montligeon.
De 2020 à 2024, il devient directeur de projets pour le diocèse de Limoges : réhabilitation de l’abbaye de Solignac, création d’un centre spirituel, organisation d’une soirée de levée de fonds, et mise en place d’un café solidaire dans une chapelle désaffectée autant d’initiatives portées par un regard neuf sur les usages de l’immobilier ecclésial.
Depuis 2024, il pilotait le développement des « Accueils Louis et Zélie », lieux de fraternité et d’écoute pour les familles, avec l’ouverture de vingt structures en moins d’un an.
Un profil à la fois gestionnaire et missionnaire
« Le poste d’économe, dit-il, rassemble toutes ces réalités : gestion, bien sûr, mais aussi annonce de Jésus-Christ. » Il envisage cette mission comme un moyen d’allouer des ressources à la vie pastorale, de valoriser les bâtiments existants, y compris de manière créative, et de favoriser des projets en lien avec les périphéries.
Il se dit prêt à relever les défis d’un diocèse fragile économiquement : « C’est un défi enthousiasmant : il y a beaucoup à faire. Je préfère construire que simplement entretenir. »
Un homme de terrain et de conviction
Damien Deleersnyder est également très engagé dans la vie associative. Administrateur national des Associations Familiales Catholiques (AFC), il a été président des AFC de l’Orne puis de la Haute-Vienne, et vice-président de l’UDAF. À Montligeon, il a su mobiliser partenaires, artisans et bénévoles pour transformer une friche industrielle en tiers-lieu d’Église.
Se définissant comme un « couteau suisse », il apprécie les fonctions polyvalentes et la collaboration avec les équipes. Il accorde une attention particulière à la qualité des relations humaines, convaincu que « ce sont les rencontres qui font les projets ».
Une espérance contagieuse
Marié et père de famille, de 7 enfants, il place la qualité des relations humaines au cœur de sa vie. Un fil rouge constant entre sa foi, son engagement professionnel et sa manière d’envisager l’Église : résolument tournée vers la beauté, le lien, l’audace… et l’Espérance.
« Ce monde est déboussolé, mais c’est justement pour cela que notre mission est belle. Si ce n’est pas l’Église qui porte cette Espérance, qui le fera ? »
Son arrivée est attendue comme un souffle nouveau pour le diocèse.
Bienvenue à lui !
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