Une matinée de découverte du diocèse était proposée le 23 septembre 2023 à la maison diocésaine d’Angoulême avec Catherine JOSLET, historienne et assistante de l’Evêque et du Vicaire général, et Laurent MAURIN, historien et prêtre du diocèse d’Angoulême.
Témoignage de Xavier, participant à la matinée
La matinée de samedi a d’abord balayé des siècles de l’histoire du diocèse. Ce retour en arrière m’a permis de mettre un peu d’ordre et de cohérence dans ce que je savais des évènements qui ont construit notre diocèse. Comment l’Eglise a chaussé l’organisation romaine, comment l’Eglise, par la création des paroisses et la fondation de monastères, a participé au modelage du territoire charentais et des mentalités, comment, par les ruptures qu’ont été les guerres de religion, la révolution, la séparation de l’Eglise et de l’Etat, ce territoire et ces mentalités ont, en retour, coloré l’Eglise locale : perte précoce de la ferveur religieuse, modération et légitimisme…
Ce petit voyage dans le passé m’a renforcé dans l’idée que la relecture de son histoire est aussi un enjeu collectif : de même que la relecture personnelle est essentielle pour ressaisir sa propre identité, de même cette relecture historique est capitale pour continuer à exister comme peuple de Dieu.
La 2ème partie de la matinée a abordé Vatican II et l’organisation actuelle du diocèse. Évidemment, l’Église n’est pas une entreprise et n’a pas de clients mais son bon fonctionnement doit reposer sur une organisation et une gestion rigoureuse. Mon 1er sentiment a été de dire que tout cela était quand même bien complexe. Mais finalement, il m’est apparu que l’Eglise, poussée par l’Esprit Saint, a su faire preuve d’une bien belle agilité, une agilité spirituelle qui a conduit à complexifier son organisation non pas de façon rébarbative mais dans le sens d’une complexité adaptée à la société environnante. Car l’Esprit n’a eu de cesse de conduire l’Église à trouver, à chaque époque, les ministères, les rôles et les fonctions de chacun pour permettre à tous de ne pas mourir de faim spirituelle.
Merci donc à celles et ceux qui ont organisé ce temps de formation car il est bon que notre Eglise puisse elle-aussi raconter, témoigner comment, dans sa propre histoire, elle a expérimenté et expérimente encore la puissance du Christ y compris à travers sa faiblesse.
Histoire du diocèse d’Angoulême avec le P. Laurent Maurin :
Histoire du diocèse d’Angoulême avec Catherine Joslet :
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