- Les missionnaires de la Plaine(1928)
Infatigable missionnaire et talentueux prédicateur, Le Père Gabriel Martin appelé Mgr Martin a eu « pitié des foules qui étaient comme des brebis sans bergers », dans la Plaine Vendéenne, terre ingrate et difficile religieusement. Suite à la lecture de « l’appel aux petites âmes, extraits de Ste Thérèse, IL découvre une voie de perfection faite de simplicité et d’abandon.
En 1928, suite à cette découverte il fonde les Missionnaires de la Plaine de Luçon. Ils se vouent au ministère paroissial et à la prédication de missions populaires, et au service des églises locales et des marginalisés.
Ils sont aujourd’hui présents surtout en Vendée, où ils animent l’église de Chaillé-les-Marais, mais également dans le Berry, en Charente-Maritime et dans la région parisienne (deux prêtres à Saint Denis). Ils ont également une mission à Madagascar.
2)Les oblates de Sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus (1933)
Elle est née de la rencontre de trois désirs :
– celui du Père Gabriel Martin, missionnaire passionné pour l’annonce de l’Évangile.
– celui de Béatrix Douillard, qui désire se mettre totalement au service du Seigneur.
–celui de Ste Thérèse
C’est à Chaillé les marais que la Congrégation a vu le jour. Elle a à cœur de continuer à réaliser la mission de la Congrégation dans cette « plaine », lieu du premier envoi en mission, comme de petits foyers d’amour. La parole du Fondateur le P. Gabriel Martin résonne encore en chacune d’elles : « Allez dans la Plaine, missionnaires de l’amour Miséricordieux ».
En 1930, la Prieure du Carmel de Lisieux, Mère Agnès de Jésus (Pauline) propose au Père Martin de nouvelles missions pour les Sœurs Oblates de Ste Thérèse : un service d’accueil des pèlerins qui affluent à Alençon et à Lisieux. Quelle joie pour ces premières sœurs d’être appelées en ces lieux privilégiés pour y vivre et transmettre le message de Ste Thérèse !
C’est ainsi que de nouvelles communautés voient le jour, d’abord à Colombelles, cité ouvrière de Caen. Puis, dans diverses localités qui nous font appel dans le calvados et d’autres départements.
Et le 30 octobre 1948, c’est le départ de cinq sœurs pour l’Afrique, à Bouar en République Centrafricaine. En 1949, d’autres Sœurs partent pour le Tchad.
Là aussi, animées de l’ardeur missionnaire de leurs Fondateurs, les Sœurs Oblates poursuivent la mission de Ste Thérèse qui désirait parcourir la terre pour “aimer et faire aimer l’Amour”.
3)Les frères missionnaires de St Thérèse
A la demande de Mgr.Mégnain, évêque d’Angoulême, le Père Martin quitte la Vendée pour le diocèse d’Angoulême en 1947 où il fonde les Missionnaires de Ste Thérèse à l’abbaye de Bassac.
Il voulait donner des prêtres aux diocèses en manque. Il décide d’appeler ses compagnons “Missionnaires de Ste Thérèse” : “missionnaires”, donc “apôtres” selon Jésus-Christ, “de Ste Thérèse” donc animés de “l’esprit de Ste Thérèse”. Il s’agissait alors de “rechristianiser la France” de “fonder l’Église, comme en terre de mission, là où elle n’avait plus de visage par la présence d’un prêtre, des mouvements d’action catholique, ou de militants chrétiens.”.
Il meurt le 4 octobre 1949, nous laissant le message de devenir des apôtres, des témoins de l’Amour Miséricordieux de Dieu. Ainsi, par ses fondations, le Père Martin a participé, à sa manière au renouvellement de l’Église de France « Pays de Mission ».