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Dans la première lecture le peuple arrive au terme de son voyage, il devient autonome, il peut vivre de sa terre, de son travail.
Paul, lui nous demande par le Christ de porter la réconciliation.
Dans l’Évangile , Jésus raconte une histoire à ceux qui récriminent et à nous aussi par la même occasion. Un père, deux fils, deux relations. Le plus jeune veut couper le cordon, il part mais dans sa fausse liberté ne construit aucune relation réelle, durable et revient vers Celui qui l’attend sans se lasser. L’aîné, lui est resté auprès de son père mais dans une relation de dépendance, comme serviteur, il est fidèle au Père mais sans réelle relation. Aucun des deux fils ne se situe dans la bonne distance. Comme dans une construction, autour du pilier porteur les autres piliers doivent être bien positionnés. Trop loin la construction s’effondre, trop près, elle s’effondre aussi. Dans la relecture de sa vie le 1er fils va réellement naître à son statut de Fils, il va grandir. L’aîné dans ses reproches reste un enfant. Et nous qui sommes-nous, fils ou enfant probablement les deux au fil de notre vie. Mais croyons que le Père est toujours là pour nous tendre les bras, nous accueillir, nous dire qu’il nous aime et qu’il veut nottre bonheur.
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