Nous retrouver, parce que c’est Elle !

En octobre 2013, les reliques de Ste Thérèse faisaient une halte à l’Abbaye de Bassac. Une occasion unique de rencontrer en « cœur à cœur » cette petite voie, Docteur de l’église.

De cette initiative un petit groupe s’est constitué pour découvrir les écrits et en particulier l’histoire d’une âme. Depuis tout ce temps, il se réunit environ 1 fois par mois à l‘abbaye de Bassac.

Puis il y a 3 ans, un second groupe est né. Aujourd’hui une quinzaine de personnes lisent et approfondissent les manuscrits, les poésies de Ste Thérèse. En juin, un bilan clôture l’année. Les deux groupes se retrouvent autour d’un pique-nique de l’amitié sur les bords de la guirlande dans les jardins de l’Abbaye de Bassac où demeure la présence et l’âme de Thérèse.

Successivement le père FAU et le père MAURIN sont intervenus pour répondre aux nombreuses questions soulevées lors des rencontres et partages.

Si vous aussi vous souhaitez vous ouvrir à la lumière de Thérèse, n’hésitez pas à nous contacter auprès de Françoise Ancelin au 06.76.70.52.29.

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Ste Thérèse mondialement célèbrée et priée

Marie-Françoise Thérèse Martin, en religion sœur Thérèse de l’Enfant-Jésus et de la Sainte-Face, également connue sous les appellations sainte Thérèse de Lisieux, sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus ou encore la petite Thérèse est une religieuse carmélite française née à Alençon dans l’Orne le 2 janvier 1873.

Elle entre au Carmel de Lisieux à quinze ans. Après neuf années de vie religieuse, dont les deux dernières passées dans une « nuit de la foi », elle meurt de tuberculose le 30 septembre 1897 à l’âge de vingt-quatre ans.

Canonisée en 1920 elle est proclamée Docteur de l’Église par Jean-Paul II en 1997 pour le centenaire de sa mort.

Le retentissement de ses publications posthumes, dont Histoire d’une âme publiée peu de temps après sa mort, en fait l’une des plus grandes saintes du xixe siècle. La dévotion à sainte Thérèse s’est développée partout dans le monde.

Parce que c’est Elle

Au-delà de la curiosité naturelle, certains « étudiants » voulaient approfondir leur chemin avec la petite voie. D’autres pas encore en chemin mais sans doute touchés intimement ont « profité » de cette opportunité pour découvrir cette sainte missionnaire. Parce que Ste Thérèse intrigue et nous interpelle par sa « petite voix »qui pour nous devient une « grande voie », un chemin, à travers son « Absolu » d’amour Divin.

Ce qui surprend c’est l’ardeur et la simplicité de sa foi mais aussi son humilité. Que pour aimer et devenir saint, il fallait s’unir à « l’amour de Dieu répandu dans nos cœurs par l’Esprit qui nous est donné » (Rm 5,5). Thérèse a voulu aimer le Seigneur comme son grand Amour, aimant en lui tout être humain et toute création. Thérèse nous apprend comment réaliser et atteindre la sainteté dans la vie quotidienne, non par des actes extraordinaires mais dans les toutes petites choses offertes à Dieu par amour.

Thérèse est notre contemporaine, parce qu’elle a vécu l’épreuve de la foi et les doutes. Elle nous est proche par sa faiblesse parce qu’elle a connu la maladie, les épreuves physiques et la souffrance.

Elle saisit en profondeur que le Christ – son Aimé – est « venu appeler non pas les justes mais les pécheurs » (Mt 9,13).

Lire, méditer les écrits spirituels de Ste Thérèse est une source inépuisable de « science de l’amour ».

Grâce aux partages riches, profonds et parfois intimes mais réellement humains, chacun a rencontré son frère et sa sœur en vérité et a pu éprouver une complicité en reconnaissant sa propre pauvreté et la richesse d’espérance offerte en Jésus. Des fruits et des fleurs nous ont été donnés, rendons grâces.

Sylvie et Jean-Mary GUERIN